Quand le destin pointe son nez ...
   

Eiji était sortie de chez lui, appareil photo en main, il n'avait pas perdue le but de sa journée. Trouver un maximum d'infos possible. En surfant sur des sites web, il n'avait pas trouvé grand-chose malheureusement, cela avait juste réussi à le décourager encore plus, étant donné qu'il avait trouvé plusieurs articles dont le sujet valait de l'or. Mais ce n'était pas pour autant qu'il avait perdue son courage, et son acharnement, le jeune homme s'était dit qu'il ne servait à rien de se morfondre et avait donc entrepris de prendre l'air. C'est ainsi, qu'il se retrouvait à se balader dans les rues, appareil photo en main et sacoche sur l'épaule.

Eiji s'était aventuré dans les rues en ne sachant pas trop où aller. Il était au courant de toute l'actualité de ces années, mais il ne pensait pas que ça lui servirait a grand-chose. De ses yeux, il observait avec attention le moindre recoin de rue, espérant trouvé une personne intéressante à interroger. Bien évidemment, ce n'était pas aussi facile de trouver ce genre de personne. Continuant son cheminement, Eiji finissait par s'aventurer dans le parc. Oui, cela pourrait paraître étonnant, mais Eiji était persuadé qu'on pouvait croiser ce genre de personne intéressante partout, même dans les endroits les plus improbables.

Finalement, en commençant à faire le tour du parc, le jeune homme s'arrêta nette devant un individu. Un gars se tenait devant lui, il était à terre, recroquevillé sur lui-même. Eiji pour le coup, écarquillait les yeux. Rien qu'à cause de la panique, il rangea rapidement son appareille photos dans une de ses poches et alla vers l'individu, à toute vitesse. Il s'accroupissait devant lui et demanda d'une voix mis paniqué :

« Eh, ça va ??? Vous avez besoin d'aide ?? J'ai de l'eau si vous voulez ! »

Aussitôt dit, aussitôt fait, Eiji sorti de son sac une bouteille d'eau. Il n'osait pas toucher le jeune homme de peur de le brusquer ou de lui faire peur. Eiji en savait pas pourquoi, mais ce jeune homme lui disait quelque chose. Ce qui était bête, c'est que dans ce genre de situation, Eiji était tout à fait incapable de savoir où il l'avait vu ni, même pour quelle raison. Enfin bref, pour le moment, ce qui inquiétait le plus Eiji c'était l'état du jeune homme, il lui tendait la bouteille d'eau en espérant le voir à minimum agir !

 

     
 

 

     Quand le destin pointe son nez ...
   

Eiji fixait l'inconnue, il haussa un sourcil en le voyant se redresser. Le jeune homme n'avait pas craché sur la bouteille d'eau, il l'avait bue et lui avait ensuite assuré que tout allait bien. Mensonge, et ça, Eiji le savait très bien. Il secoua légèrement la tête. Son intuition se confirma quand il remarqua que le jeune homme avait beaucoup de mal à se lever. Eh ben, pour aller bien, il allait bien ! Eiji souriait légèrement et lui poqua la joue en guise de réponse :

« C'est ça bien sûr, je te crois, tu as l'air d'aller trèèès bien. »

Ironie. Eiji en prononçant cette phrase avait légèrement sourit. Eiji le savait bien, l'inconnue ne tenait à son avi pas à l'inquiéter de trop. Se mettant à sa place, Eiji savait que dans cette situation il en aurait fait tout autant, par simple gène. S'asseyant à côté du jeune homme, Eiji soupira légèrement en regardant le ciel :

« Tu devrais rester ici à te reposer un peu, ça te fera du bien. »

prononça t-il.

Bien entendue, Eiji n'avait pas l'intention de bouger, même s'il était conscient d'embarrasser le jeune homme plus qu'autre chose, il n'avait aucune envie de partir sans être sûr qu'il aille vraiment mieux. Retournant ensuite son regard vers lui, Eiji prit un air plus sérieux en souriant doucement :

« Au fait, moi je m'appelle Eiji ! Et toi ? »

Oui, pour le coup, Eiji pouvait se montrer fort indiscret, mais il était comme ça. Il ne savait pas pourquoi, mais il était sûr d'avoir déjà vue cet inconnu, depuis le moment où il avait croisé son regard, il tentait de savoir où et quand...Mais toujours rien. Bordel, qu'est-ce que ça pouvait le déranger de ne pas se rappeler de ce genre de truc. Rien que pour cela, il se mordait la lèvre inférieure. Peut être qu'en sachant son nom, ça lui reviendrait, on ne sait jamais...