Quelle est donc ton histoire, petit Inoue ? Ah oui, celle d'une adorable enfant dont le rêve a été détruit par la cruauté de son entourage. Quelle tristesse, mais il faut commencer par le commencement avant !

Tu es née dans une famille très... médicale, avec un père aide-soignant et une mère pédiatre. Tu as aussi un frère, de cinq ans ton aîné, qui en ce moment réussi sa vie en tant que chirurgien, mais passons. Tu as été très vite confronté au monde médical, juste après avoir appris à lire et à écrire on essayait déjà te t'apprendre les bases de leur monde. Tu n'y prenais pas plaisir, mais tu faisais avec. Ta famille a très vite vu ton ennui et a décidé de laisser le temps passer pour que tu t'y fasses.

Cela t'a permis de rêver. De profiter de faire ce que tu aimais, et ce que tu aimais ? Le chant, tu adorais chanter. Et tu savais t'y prendre, même ton frère, qui avait un amour presque inexistant à ton égare te faisais certains éloges. On t'a laissé rêver, on t'a laisser chanter, on t'a laisser apprendre à jouer du violon. On t'a laisser croire que tu avais le choix sur ta vie.

Tu voulais faire de la musique ta vie. À chaque fois qu'on te posait une question sur ton avenir, tu n'avais qu'un thème : la musique. Avec le temps, ces simples rêveries se sont changées en ambition. Lorsqu'on te demandait quelle école tu voulais intégrer, tu disais sans aucune hésitation "Saotome Academy". Tu étais heureuse dans cette optique, mais... Chaque chose a une fin...

Les autres se moquaient de toi, de ton rêve, mais tu t'en fichais. Du mois, jusqu'à ce que tout dérape. Ils ont commencé à t'insulter, à te frapper, à t'humilier, mais tu tenais bon. Jusqu'à ce que cela arrive. Une fille de ta classe t'avait un jour parlé bien gentiment, en te proposant une boisson, naïve comme tu es, tu n'as pas vu le piège. Du moins, jusqu'à ce que ta gorge te fasse souffrir. Tu ne savais pas ce qui se trouvait dans la boisson, mais tu savais une chose, que ta voix était fini ou du moins, chanter avec était devenue une chose inatteignable.

Tu aurais pu leur en vouloir à eux, à ceux de ta classe, à ceux de ton école, à tes parents qui ont profité de ton malheur pour te remettre sur le "droit chemin", à ton frère t'ignorant depuis ce jour-là... Et pourtant, tout ce que tu as pu dire de ta voix brisée, seulement capable de parler d'un ton bas, ou penser de ton esprit fracassé était :


Tu as finalement abandonné ton rêve et tout ce qui allait avec. Tu travaillais sur ton futur d'infirmière à en presque tomber malade. Ne sachant plus quoi faire de ta vie, à part obéir à tes parents, qui eux, te disaient d'aller étudier. Tu as fais tes preuve, devant une des plus compétente. Mais tu n'y prenais aucun plaisir, du moins, jusqu'à qu'on te fasse cette proposition : travailler à la Saotome Academy, en tant qu'infirmière scolaire. Tu ne savais pas comme prendre cette nouvelle au départ. Le lieu dont tu avais toujours rêver se présentait à toi, mais l'on te demandait de faire un rôle différent de ce lui que tu as voulu. D'ailleurs, tes parents avaient ri devant l'ironie de la chose. Amère, tu aurais pu refuser, mais non.

Te voilà devenue l'infirmière scolaire. Et petit à petit, tu t'es surprise à t'y plaire. Oui, tu aimais vraiment ça. D'ailleurs, à partir d'un moment, tu t'es mise en tête une lubie, demander au élèves te visitant de raconter leur journée à l'Académie. Par curiosité, de savoir ce que tu as manqué et ce que eux peuvent profiter. Nissho Inoue, grande enfant au rêve brisé, tu es bien compliquée.

Pas si brisé que ça au final. Si les élèves se font discret en venant à l'infirmerie, il se peut qu'ils entendent une petite voix chantonner une douce mélodie, une berceuse le plus souvent. C'est une voix détruite, certes, mais remplie de tant d'émotions que cela est vite oublié.  

Tu es une personne qu'on pourrait décrire d'adorable. Gentille et attentionnée, n'importe qui pourrait bénéficier de tes soins, tu fais toujours ton maximum pour que les autres soient en bonne santé et en pleine forme. C'est l'une de tes grandes ambitions dans la vie, allant de pair avec ton envie à ce que chacun soit heureux, que chacun goûte au bonheur. Plutôt naïve et ouverte d'esprit, tu es une personne très accessible. Mais il faut faire attention parfois, tu as la larme facile.

Tu es une personne très tactile, non, plutôt câline en faite. Tu ne sais pas manier les mots à la perfection, donc tu préfères que les gens sachent ta pensée de par tes gestes. Tu souhaites que les gens comprennent que tu es là pour eux, tu es là pour soigner leur douleur, aussi bien physique que psychique. Tu considères difficilement les élèves comme tels, tu préfères les voir comme des amis ou bien de la famille, comme des petits frères ou des petites sœurs dont tu dois t'occuper, voir des enfants que tu dois élever.

Tu es une personne extrêmement maladroite, trébuchant souvent sur rien, laissant tomber des choses de manière grotesque ou encore tomber trois fois dans le même escalier. Pourtant cette maladresse disparaît quand tu es dans la peau d'une infirmière, tes gestes sont précis, calculés, très professionnels. Tous tes gestes sont pensés pour rajouter le moins de douleur possible à ton 'patient'.

Et pourtant... Tu as un grand problème, tu as complexe d'infériorité assez important. Tu n'aimes pas le montrer aux autres, mais quand tu es seule, tu penses sans cesse à l'être misérable que tu es. Tu as abandonné ton rêve d'enfant à cause de ce complexe, tu es infirmière car on t'a fait comprendre que tu n'étais bonne qu'à ça. Pauvre petite Inoue...
 

Tu es bien jolie, petite Inoue. Tu es, certes, assez petite avec tes un mètres cinquante, mais cela fait ton charme. Tu est plutôt mince, mais cela ne se voit que très peu à cause de tes formes. Elles ne sont pas vulgaires, mais très présente tout de même. Tu ressembles quelque peu à une poupée, avec ton teinte pâle, ta longue et raide chevelure mauve et ton doux visage décoré des deux imposantes perles rose-violet que sont tes yeux.

Tu as une tenue plutôt simple, une chemise rose à manches ballons et à bordures blanches. Une jupe plissé d'un bleu claire assez terne, t'arrivant à mi-cuisse. Par-dessus cet ensemble, tu portes un tablier blanc ayant de grandes poches et des petites décorations : deux traits rouges sur le haut ou encore ce petit symbole étant le mélange d'un cœur et d'une croix, sur l'un des coins de l'habit. À part ça, rien de particulier niveau vestimentaire. À part peut-être... Ces choses-là..

Certaines choses ne vont pas avec toi, tes cheveux par exemple. Ils sont coupés en désordre, sans aucune logique et sans aucun soin, juste des mèches coupées au hasard. Pourquoi un tel désordre ? Une maladresse de ta part peut-être ? Mais ce n'est pas tout, tu es recouverte de pansements et de bandages à diverses endroits, dont les bras et les jambes. Ce n'est pas visible, mais tu as aussi d'autres blessures cachés sous tes habits, il y en a quand même un certain nombre. Encore ta maladresse ? Moins sûr...