Née d'une union passionnelle, la belle abordée déjà avec fierté sa chevelure blonde comme du blé, même si au départ, il ne s'agissait que de trois poils sur le caillou. Son père, qui était il faut le dire, très stricte, était très attaché à sa petite fille. C'était son trésor, sa fierté, son petit bout de bonheur. Le seul souci avec lui, c'est qu'il était collant, mais vraiment collant, pire que de la colle UHU. Durant sa petite enfance, elle était très proche de lui, mais en grandissant la petite voulait de l'indépendance. C'est comme cela qu'elle s'éloigna de son père, qui lui, essayait de garder cette affinité qu'il avait avec sa fille. Il l'avait emmené voir des spectacles, des concerts, des films pour que sa première fille soit en sorte, le bijou de sa famille, mais en vain. Elle avait tout vue. C'est à partir d'ici que Kan commença à trouver la vie ennuyeuse, sans intérêt. La vie d'une patate se limite à être mangée comme tel ou bien à devenir une frite ou de la purée. Et bien Kan avait deux choix qui s'offraient à elle : soit continuer à vivre ainsi, dans une vie monotone et sans nouveauté ou bien, de prendre son destin en main et d'essayer de remédier à cela. Elle avait choisi la deuxième option bien entendue. Vous vous demandez où peut bien être sa mama japonaise . On y vient, car c'est en partie grâce à elle que le rêve de Kanra s'éveilla au grand jour.

En grandissant, la demoiselle vint s'embellir, seulement physiquement, car pour le mental, elle était toujours aussi têtue. Ah l'adolescence, une belle connerie, j'vous dis. Kanra était en quelque sorte hyperactive et ses parents cherchaient en vain, une activité physique convenable pour la jeune fille qui ne se plaisait dans rien. Le basket, le volley-ball, le foot, le tennis. Elle aimait bien tout ça, mais cela ne canalisait pas assez son énergie. Vint alors l'idée de génie de sa jolie mère qui était malheureusement, peut présent pour Kanra et ses autres filles à cause de ses tournées international: la danse. Ce fut LA révélation. Au départ, Kan n'était pas persuadé que cela pourrait lui plaire. Elle s'imaginait en tutu et ballerine, mais elle voyait faux du début à la fin. Vous voyez les chorégraphies des danseurs dans un concert. Si si, ceux juste derrière la "vedette" au centre qui fait du play-back. Eh bien, elle s'entraînait à être à leur niveau. Ce fut très dur au début, car il existait tellement de variétés de danses, que ses pieds s'emmêler les pinceaux à maintes reprises. Elle a fait de la danse classique (sans tutu rose), des danses modernes, des danses qui demandaient une certaine performance physique et des danses plus posées. Elle était passée par tout et cela ne la lassait aucunement. Elle aimait cela et en faisant de plus en plus de petits spectacles, que ce soit en pleine rue, sur une scène, elle voulait faire partie des danseurs derrière le chanteur. Ce fut son rêve, un objectif à atteindre pour être la meilleure. Niveau étude, elle intégra avec beaucoup d'effort l'académie Saotome où elle était très mauvaise en mathématiques, mais sinon, cela se passait bien.

Une fois la majorité atteinte, la belle prit son envol et partit à l'aventure, laissant sa petite sœur Akihisa entre les mains de fer de son père qui n'était vraisemblablement pas heureux de devoir s'occuper d'elle. Elle l'aimait sa sœur, elle regrette encore de l'avoir laissé seule. Passons cette parenthèse émotion. Comme tous les jeunes, elle croyait quand arrivant, on allait lui proposer un poste de danseuse avec des chanteurs reconnus ! Elle était populaire, mais pas assez pour espérer acquérir rapidement une place dans une agence reconnue. Elle retomba vite sur terre rien qu'en arrivant. Il y avait du monde. Mais beaucoup de monde ! Elle était forte, serte, mais se retrouver seule, dans cette masse compacte, ce n'était pas une situation plaisante. Elle ne perdit néanmoins, pas sa volonté de fer. C'est ainsi qu'elle partit en quête d'emplois, passant de serveuse, plongeuse dans les restaurants, femme de ménage, livreuse de pizza et autre petit métier comme cela avant qu'un beau jour, son employeur vienne la prendre à part et lui donner l'adresse d'un recruteur de mannequin. Au départ, elle refusa, mais en entendant la somme offerte, ni une ni deux, elle partit passer ce casting. L'argent fait des merveilles. Par un miracle sortit tout droit du slip de Dieu, elle réussit le casting et fit donc quelques séances photos. Elle était entièrement vêtue au début et se retrouva en sous-vêtements à la fin. Elle n'était pas pudique et si elle pouvait montrer son corps bien battit sur les pages des magazines, pourquoi s'en priver ? Le plus difficile fut pour elle de vendre la marque de sous-vêtements et non de mettre en avant son corps. Entre-temps, elle commença petit à petit, à se faire un nom dans le domaine de la danse. À force de persévérance et d'ambition, elle parvint même à rejoindre une troupe de danse populaire. Même si la belle n'était pas actrice, elle a tout de même réussi à obtenir deux seconds rôles dans deux dramas. L'un où elle incarnait une lycéenne douée en danse dans un lycée spécialement artistique et l'autre qui portait plus sur du fantastique-médiéval, où elle jouait une sauvageonne.

À maintenant 23 ans, la belle a atteint une certaine notoriété dans le domaine de la danse et du mannequina et enseigne spécifiquement la danse aux élèves de son ancienne Académie qui lui a ouvert beaucoup de porte. Parallèlement, elle continue de répondre à certaine proposition que l'on pourrait lui faire. Du coin de l’œil, elle suit scrupuleusement les progrès de sa sœur cadette qui commence elle aussi à se faire une place dans le domaine du show-business. Une ascension que Kanra ne veut pas rater. La verte veut se racheter, mais ce n'est pas du goût de sa sœur.

Kanra Harata, un nom bien trop noble pour cette demoiselle qui ferait s'évanouir les dames de la cours de par son franc parlé. La blondie est franche, bien qu'hypocrite sur les bords. Quand on veut parvenir à toucher le sommet, il faut bien avoir deux trois alliés de son côté. Kan tien toujours une forme olympique. Toujours en forme, toujours la première à s'entraîner. Son corps, que dis-je, son physique est une arme redoutable pour la course à la célébrité. Il faut donc en prendre soin et pour cela, Kan est très exigeante. Les maquillages trop voyant ? Non, hors de question. Elle, ce qui lui va le mieux, c'est le naturel man. Un maquillage superficiel, mais bien travaillé, voilà le secret de son regard envoûteur. Narcissique ? Quelque peu. Comme tout le monde après tout. Malgré cela, si elle devait faire un choix entre joggings, basket et robe, talon, son choix se portera plus sur la première option. C'est plus confortable pour les entraînements de danse. Même si les petites lingeries en dentelle ne lui déplaisent pas. Quand elle sort, son objectif premier n'est pas de séduire, même si elle sait utiliser ses charmes pour simplement, se divertir. Oui, Kan est ennuyé de tout. Que ce soit des chanteurs, des séries télévisées, des shows, de tout. Elle veut changer cela et avec une volonté comme la sienne, difficile de l'arrêter lorsqu'elle a une idée en tête. Cela l'a conduit souvent à agir de manière impulsive, fonçant tête baissée. Elle à une couleur de cheveux atypique, mais ça ne fait pas d'elle une demeurée. Elle est réfléchie, d'ailleurs un peu trop. Elle veut tellement trouver une solution convenable aux problèmes rencontrés qu'elle divague de la réflexion principale. Elle réfléchit trop. Voilà son souci. Seul la danse et une bonne complicité avec une personne (ou un animal, car les animaux, c'est mignon) lui permette d'être elle-même. Si on lui attachait sa tignasse en queue de cheval et qu'on lui donnait des lunettes, elle pourrait parfaitement incarner la petite intello. Mais bon, on l'aime quand même, car c'est une plante verte intelligente. La demoiselle est sociable et respectueuse. Elle n'agit que très rarement de manière agressive, seulement quand on dépasse les bornes avec elle. Ce n'est pas une fille douée pour les relations amoureuses en tout cas, ça non. Elle a aimé une fois, oh oui. Mais depuis, elle ne sait plus vraiment si le verbe "aimer" à toujours le même sens aujourd'hui qu'avant. Joueuse. Oh que oui. Elle aime relever n'importe quels défis, quitte à se ridiculiser, car elle n'aime pas perdre. Avoir de la concurrence ? Cela ne lui fait pas peur. Elle ne se voit en rivalité avec personne pour l'instant, seulement avec son chat. Ouep, avoir une concurrence avec un animal est possible. Tout est permis ! Ce n'est pas vraiment une personne qui essaye de manipuler les autres, qui calcule le moindre de ses faits et gestes, elle sait convaincre les gens, mais elle ne les forcera pas à acquiescer toutes ses actions, même si elle aime bien avoir le dernier mot et affirmer son autorité. Elle est taquine, très taquine. Si elle veut vous parler et que vous ne daigniez la regarder, elle jouera de provocation pour vous faire réagir. Être ignoré ? Elle déteste ça. Être seule ? Elle n'aime pas ça non plus. Elle peut se montrer douce, affectueuse et câline, mais qu'avec une personne qui lui est chère. Aussi, pour vous prévenir, lorsqu'elle boit un peu trop, la belle est quelque peu perverse et enfantine, mais ça, vous le verrez bien par vous-même. Que dire de plus ? Kan à le rire facile et surtout, même si elle peut venir parler à n'importe qui, elle est très méfiante. Il ne faudrait pas qu'on salisse son image parfaite. Pour résumer tout cela, on peut dire que Mlle Harata est une demoiselle qui à la parlotte facile et qui avec une mauvaise ou bonne personne, peut se révéler être : soit un fruit toxique, car mademoiselle est EXTRÊMEMENT rancunière et je ne pèse pas mes mots (elle serait prête à faire les pires saloperies pour réparer un affront qu'on lui aurait fait), soit une délicieuse douceur quelque peu amère.