La vie de Nakagawa Shuji débuta le 14 mars 1998, dans un des nombreux hôpitaux de Tokyo. Le monde avait choisi de le mettre dans une famille aisée, avec deux parents travaillant dans cuisines d’un restaurant de grand renommés, un de ses restaurants constamment overbooké. Si vous vouliez goûter au plats que préparaient les parents de Shuji, il fallait s’y prendre 6 mois à l’avance, peut-être même un an pour les grandes occasions du genre nouvel an, Noël, St Valentin, … Mais passons, ce n’est pas le sujet. Reconcentrons nous sur notre jeune enfant. Celui-ci a passé une enfance plus qu’agréable : choyer par ses parents, ne manquant jamais de rien. Rien de tragique ne se passa durant le début de sa vie, si ce n’est que la perte d’un poisson rouge, ou d’un hamster. En fait, la seule déception que le bambin a dû subir, c’est le fait de n’avoir jamais vraiment avoir pu posséder un animal de « grande » taille, du style chien ou chat. Ses parents ont toujours été contre, et Shuji n’a jamais vraiment eu d’explication valable à ce sujet. Cependant, qui s’intéresse à ce genre d’anecdote ? Pas grand monde, donc passons directement à la raison pour laquelle notre étudiant se retrouve à  la Saotome Academy .

Depuis toute son enfance, la mère de Shuji, Hinata, a toujours voulu devenir une grande musicienne. Elle se sera plus dans n’importe quelle branche : chant, instrumentaliste ou compositrice. Seulement, la jeune fillette n’a jamais eu le talent requis pour percer dans le domaine de la musique. C’est finalement grâce à son mari que la jeune poupée s’est trouver une place dans le monde de la gastronomie, y découvrant même un don  et une passion. Cependant, elle n’a jamais oublié son rêve d’enfance. De ce fait, celle-ci essaye de vivre son rêve à travers son seul et unique fils ; Shuji. A l’âge de 12 ans, le petit  garçon a commencé à fréquenter une académie de musique, y apprenant le solfège. Par la suite, soit un an et demie après, Hinata fit prendre des cours de piano à son jeune garçon. Malheureusement, le principal concerné n’aimait pas ce qu’il faisait. Mais il le faisait pour sa mère, car il savait que cela la rendrais heureuse s’il continuait. C’est également pour elle que notre tignasse noire a intégré la Saotome Academy ; sa mère lui avait trouvé un don pour la composition de chanson, et elle voulait vraiment voir son fils décoller dans ce domaine. Seulement, Shuji s’épanouira là-dedans ?
 

Le caractère de notre jeune homme est assez compliqué à cerner. Disons que ce sont ses avis qui ne sont pas facile à comprendre. L’expressivité sur le visage du garçon, ou même dans ses yeux, se fait très rare, donc personne ne sait jamais vraiment de quelle humeur il est. Shuji parait aussi très froid, ou alors un peu bêbête, cela dépend des points de vue de chacun. Certains ont déjà même pensé que c’était quelqu’un de très renfermer sur lui-même. Mais ce n’est pas ça du tout ; l’étudiant est purement et simplement inexpressif. Il ne montre aucun intérêt particulier pour une activité ou autre. Néanmoins, il n’en reste pas moins attentionné avec ses proches, mais ne le montrant pas toujours, voir même jamais. Mais ses proches le connaissent ; ils savent donc sa manière d’être et de faire. Shuji est aussi en fait quelqu’un de très paresseux, n’ayant aucune motivation pour rien, sauf peut-être l’informatique, qui l’intéresse un tant soit peu. Bien qu’il préfèrera aller se coucher de son lit et ne plus en ressortir avant des heures, voir des jours. Car en effet, notre apprenti compositeur peut passer des journées sans bouger le moindre petit muscle, ce qui n’est pas le cas de tout le monde en fait, voir même de personne. Mais il y a tout de même un mauvais point dans cette capacité : l’exercice physique n’est pas vraiment le meilleur ami de Shuji, mais alors même pas une connaissance.  Heureusement pour lui, il n’a pas choisi d’être idole (bien que sa voix lui permette de le faire), la danse aurait été son pire cauchemar.

En fait notre étudiant est quelqu’un de très « je m’en foutiste », très insouciant. Il est très rare que ce dernier réfléchisse aux conséquences de ses actes ou de ses paroles, ne mesurant jamais leur gravité non plus. Beaucoup d’élève lui ont reproché d’être trop direct, trop blessant dans ses dires. Mais ils ne savent pas que c’est juste une erreur de calcul ; Shuji est en vérité quelqu’un de très attentionné, attachant et gentil.
 

Des cheveux raides et noirs, un visage pâle et fins, des yeux noirs inexpressif, une tenue molle et bossue. Ces quelques mots décrivent parfaitement l’apparence physique de Nakagawa Shuji. Mais bien sûr, nous n’allons pas en rester là, nous allons entrer dans les détails. Vous me suivez ? Allons-y.

Il est logique de commencer par le début, alors je vais premièrement parler de ses cheveux. Comme vous le savez déjà, ils sont noirs tels les ténèbres, raides et retombant doucement sur son visage, ses plus longues mèches arrivant à la hauteur de ses yeux. Ces deux billes  sont de couleur assortie à celle de ses cheveux : couleur de l’ébène. Ceux-ci reposent sur un visage aux traites fins avec une peau pâle, il serait possible de croire que le jeune homme est sans vie lorsque ce dernier dort. Le reste de son visage se constitue d’un nez fin et de lèvres fines qui s’ouvrent que très rarement.

Shuji possède un corps frêle. Beaucoup ont l’impression qu’après un coup de vent l’étudiant pourrait s’envoler ou se casser en deux. Il n’est pas très musclé et est assez mince. Il faut dire aussi que le jeune homme n’ayant pas un gros appétit, il saute souvent les repas. Ce qui n’est évidemment pas bon pour son organisme ; et il en est conscient, c’est bien ça le plus malheureux. Mais passons. Il est généralement habillé de l’uniforme de la Saotome Academy, bien entendu. Mais en dehors des cours, le jeune étudiant est habillé de manière très simple ; un jeans noir, un débardeur noir avec un gilet rouge par-dessus,  ainsi que des baskets. Shuji ne cherche pas spécialement à suivre la mode, ni même à se trouver un style particulier. Ce qu’il aime bien, il prend, et le code jeans/débardeur/gilet/basket lui convient très bien, il n’investira pas dans des articles plus sophistiqués, se plaisant très bien comme ça. Il n’en n’est pas pour autant négliger !