STORY
Et malgré le temps,
Jamais elle n'oublierait son doux sourire , sa voix symphonique . Il avait des yeux qui brillaient la joie de vivre. Ses lèvres qui creuseraient formaient une fossette dans sa joue. & un rire harmonieux. Elle s'asseyait souvent sur ses genoux & regardait ses doigts qui flamboyaient sur les touches du piano. C'était le seul souvenir qui lui restait de lui. C'était comme une douce brise qui tourbillonnait transportant une vague. Une vague, la même vague qui lui avait prit son frère, qui avait emporté sa flemme & sa passion, à jamais. Sa raison d'être coulée sous l'océan.
Elle n'a pas cette même joie , elle a seulement la même passion. Un peut plus. En un soupire, une douce mélodie en sort. Un cris du cœur. Elle chante, jusqu'à ce que sa voix ce brise dans la noirceur. Puis elle pleure. Et finalement fait le vide. Le vide c'est ce qu'elle semble voir depuis qu'il n'est plus là. Elle ne vibre plus autant qu'avant. Elle n'est qu'une faible lueur dans l'obscurité. Mais elle reste debout, toujours à lutter.
Combien de temps encore ?
Le réveille est lourd, elle cherche sa respiration. Des coule en cascade sur ses joues, lui brûle & la déchire. Encore un peut. Elle ne s'effondre pas, elle lui a promis. Elle se lève, son corps est endolori de la veille. Elle chance pour oublier. Que dire de plus ?
Encore deux secondes,
L'horloge sonne midi, ses cheveux sont maintenant raccordé en couette, elle n'a pas le même talent que son frère pour placer ses cheveux, ni la patience. Des morceaux de vitres au sol, représentent l'image de sa vie. Brisé & déchiré. Elle aurait souhaité avoir sa force mentale, se pouvoir qu'il avait de se lever malgré la douleur. Il n'était pas elle. Elle n'était pas lui. Elle avait hérité de son talent en musique & sa passion. Une passion rouge vive sur un tableau gris. Gris comme le ciel qu'elle voyait chaque jour en levant la tête bien haute.
Elle se rappela, tout en fermant les yeux. De ses doigts qui glissait avec maladresse sur les cordes de la guitare. La gêne qu'elle avait ressentit, de ne pas être à la hauteur face à son frère. Mais elle avait persévéré, puis avait réussit. Les bouts de ses doigts brûlaient, comme une flemme vive que l'on essaie d'attraper. Elle souriait, elle était si heureuse.
Qu'était-il arrivé ?
Un autre souvenir, qui se détache. Comme une feuille qui se raccrochait péniblement à l'arbre. L'appelle. On lui annonçait la mort de son frère. Le bateau avait valsé sur le côté, puis avait sombré. Apportant avec lui toute une vague de souvenirs. Elle avait crié, puis pleurée. Encore un peut. Elle aurait plus tout arrêter, abandonner. Mais elle ne le fut pas. Même si son cœur saignait à plaie ouverte. Même si tout d’elle n'était plus. Un jour elle le trouvait. Elle va bien. Le réveille est moins pénible, la cicatrice est toujours là, mais elle continue. La lueur est maintenant une lumière, prenant toujours de l'ampleur. Elle marche, la tête dans le ciel, sa guitare à la main. Elle chante pour qui voudra bien l'entendre. Elle n'abandonnera pas, même si la terre entière est contre elle, elle continuera. Bienvenue à Saotome !