Sujet: USAMI ★ DAMNED. (terminé) Ven 6 Fév - 22:03 | |
| USAMI HIDEO ★ Hold me now, catch my hopes INFOS EN VRAC
Nom : Usami
Prénom : Hideo
Âge : vingt ans
Sexe : masculin
► Groupe & Rang : Raging entertainment, professionnel ► Instrument(s) pratiqué(s) : shō & batterie ► Métier : idole ► Ambition : devenir riche, très riche.
Avatar : Belphegor, Reborn!
Voix : Écrire ici | |
STORY Tu as cinq ans et tu regardes le monde avec une curiosité sans bornes. Tes yeux francs et innocents se perdent dans la contemplation de la campagne japonaise, ses teintes châtoyantes de vert et de brun, la douceur de ses eaux claires et limpides. Une grâce ancestrale enveloppe les lieux, assaillant ton cœur infantile de mille émotions contradictoires. Paix et excitation luttent en toi, sans pour autant te déchirer. Il fait chaud ; un peu de sueur coule le long de ton front. Une main fraiche se pose sur ton épaule sans parvenir à te distraire de cette vision. Quelques mots prononcés d'une voix chantante et familière se glissent jusqu'à ton oreille. « Bon anniversaire, mon fils. » Tu te serres contre elle, cette femme qui t'a mis au monde, sans quitter des yeux ton petit monde parfait. Tu voudrais que ce spectacle dure à jamais. Tu voudrais capter cette beauté jusqu'à la fin de tes jours, t'en gorger, ne faire plus qu'un avec les arbres et les plantes. Et tu es heureux. Tu as six ans et tu t'ouvres au monde de la musique. Ton père a fait préparer spécialement pour ton intention un shō pour enfants. Adapté à tes petites mains, l'orgue à bouche te semble bien vite une extension de ton propre corps et tu passes de longs moments avec l'instrument dans les bras. Parfois, tu essaies de jouer quand tu es tout seul. Tu ne parviens à provoquer que quelques notes discordantes mais cela ne te dérange pas. Tu as conscience que tu n'en es encore au début, et cela te plaît. Tu te mets à jouer seul dehors pendant des heures - à supposer que le terme « jouer » soit cohérent. C'est plutôt que tu t'entraînes à relâcher une série de notes. Tu repères très vite tes erreurs. Tu as l'oreille absolue, et tu commences même à modifier les patterns que l'on t'a appris, parce qu'une note ne te plaît pas. Parfois, une petite fille vient te voir. Elle ne te parle jamais, elle reste là, assise sagement, à te contempler de ses grands yeux émerveillés. Elle aime ceux qui font de la musique. Et toi, tu ne sais pas comment réagir. Tu ignores comment lui adresser la parole. Alors tu préfères te réfugier dans la musique, et le shō se charge de parler à ta place. Tu as huit ans, et le temps s'est couvert. Par peur d'abimer ton précieux instrument, tu es sorti seul, risquant la pluie et le tonnerre parce que tu n'oses pas déroger à tes rendez-vous avec la curieuse petite fille. Tu sens qu'il ne serait pas approprié de la faire attendre, alors tu braves les trombes d'eau avec la bravoure d'un homme. Ta chemise trempée te colle à la peau quand tu arrives à ton habituel point d'observation sur la rivière, et elle n'est pas là. Alors tu t'assois dans la boue, laissant l'eau te glisser sur le corps et dans les cheveux. Tu restes un long moment assis dans le plus complet silence. Tu n'as jamais remarqué à quel point l'obscurité pouvait changer le tableau qui se dresse devant toi. Les teintes assourdies sont plus paisibles encore. Et soudain, une ombre te recouvre. Tu te retournes pour l'apercevoir. Elle, la petite fille, qui se tient debout dans ton dos, la main crispée sur la poignée rose de son parapluie d'enfant. Tu te relèves, sans te soucier de l'apparence que tu dois avoir. Tu es couvert de limon. Malgré tout, quand tu lui tends une main brunie, elle la prend sans réfléchir. Tu rougis, un peu. La pluie s'est accentuée, les gouttes commencent à te fouetter violemment les joues ; peut-être ne remarquera-t-elle pas que tu es gêné. Tu lui demandes doucement quel est son nom. « Makino Asami. » Timidement, elle tend le parapluie au dessus de ta tête. Et tout à coup, tu es protégé des trombes d'eau. Tu trembles un peu. Ta maman t'a toujours dit que c'était à toi de protéger les filles, et non l'inverse. Alors doucement, tu lui prends la poignée des mains. La petite fille ne dit rien. Elle accepte sans broncher, le regard fixé sur ton visage familier. Tu as l'air d'un ange, alors. Tu es encore pur, innocent. Tu as onze ans et tu es encore dehors, à traîner avec Asami-chan en pleine campagne. Elle a apporté un petit lecteur de CD portable et vous vous partagez les oreillettes. Elle te fait écouter le dernier album de son idole préférée. Sa voix est un peu nasillarde, mais loin d'être désagréable. Sans t'en rendre compte, au bout d'un moment, tu te mets à chanter le refrain de son tube en même temps que lui. Tu ne t'entends pas vraiment, tes oreilles sont prises par la mélodie qui résonne dans tes oreilles. Curieusement, tu ne lui trouves pas de réel défaut, toi qui est pourtant un perfectionniste. Quand la chanson se termine, Asami coupe le lecteur et te regarde d'un air amusé. Tu te rends compte de ce que tu as fait, et tes joues deviennent rouges. Elle rit doucement, et son rire, cristallin, parvient d'une certaine façon à apaiser ton cœur. « Tu chantes drôlement bien, Hide-chan. Tu pourrais devenir pro, toi aussi ! » Curieusement, son timbre t'apparaît curieusement surexcité, comme si elle envisageait vraiment la chose. Tu détournes le regard. Tu n'as jamais vraiment songé à ton avenir. Tout ce que tu sais, c'est que le milieu de la musique t'a toujours tenté, mais... tu as peur. Tu as l'impression qu'une catastrophe te tombera dessus si jamais tu te lançais. Mais Asami-chan trouve que tu as une belle voix. Tu devrais y réfléchir. Tu as quatorze ans, et tu deviens progressivement un artiste. Tu continues de pratiquer le shō de façon régulière, bien sûr, mais tu as d'autres occupations. Tu apprends le chant, la danse, et tu te mets même à la batterie, parce que l'opportunité s'est présentée à toi et, qu'au final, cela te convient parfaitement. Asami vient te voir de temps en temps. Parfois, elle t'apporte une chanson qu'elle a composée, et tu improvises des paroles. Ta voix lui plaît. Quand elle t'entend chanter, elle semble vraiment heureuse. Cela t'émeut, d'une certaine manière. Vient le jour où elle t'annonce la grande nouvelle : « Hideo-kun, je pars à Tokyo le mois prochain. Je vais tenter le concours de la Saotome Academy et espérer intégrer le parcours Compositeur. » La nouvelle te fait l'effet d'un coup de poing dans l'estomac. Asami... Asami va partir ? Vas-tu te retrouver seul à la campagne, à n'entendre que les encouragements de tes proches, sans avoir le droit à son avis ? Tu serres les poings, mais tu ne dis rien. C'est sa décision, et tu n'as qu'à la respecter. Tu as seize ans, et tu viens de signer ton contrat avec Raging Entertainment. Tes doutes et tes craintes se sont totalement envolées ; tu souffrais un peu d'appréhension quand tu as poussé leurs portes pour la première fois, mais désormais, tout se déroule pour le mieux. Vous êtes trois, dans ton groupe, et la coopération se passe plutôt bien. Derrière tes idées de princesse peste, tu as plutôt bon cœur. Votre premier concert se déroule parfaitement bien, et les hurlements des filles te grisent. Malgré tout, il manque une petite chose pour que ton bonheur soit total : une fille nommée Makino Asami. Vos agences sont concurrentes. Une façon pour toi de dire que tu comptes bien suivre ton chemin loin d'elle, comme elle le désirait le jour où elle t'a abandonné pour rejoindre cette académie. L'avenir s'annonce radieux. Tu as dix-neuf ans, et c'est le début de ta descente aux enfers. Après un concert, en rentrant chez toi, tu te rends compte que tu ne vois plus rien. Pourtant, ton appartement est baigné de la lumière de la lune et des lampadaires ; mais rien n'y fait, pour toi, c'est le noir complet, et tu te cognes dans les meubles. L'angoisse t'étreint le cœur jusqu'à ce que tu parviennes jusqu'à un interrupteur. Tu allumes la lumière, et constate avec soulagement que tu vois quelque chose. Tu en conclus que les lumières fortes et la fatigue ont dû t'épuiser les yeux, et que cela passera. Pourtant, les jours s'écoulent, et le problème subsiste. Quand le soir tombe, si tu n'allumes pas la lumière, tu ne vois plus rien du tout. Alors tu te dis que c'est la faute aux concerts. Tu as dû t'y abîmer les yeux, tout simplement. Ce n'est pas quelque chose qui te dérange. Tu as presque entièrement perdu ta vision nocturne, et alors ? Cela ne t'handicape en rien, tu peux continuer ta petite vie normalement. Et tu finis par ne plus y penser. Tu as vingt ans, et tu comprends que tu as un sérieux problème. Ces derniers temps, tu le vois bien, tu deviens photophobique. La lumière t'agresse, le simple fait de regarder un projecteur te donne la migraine. Tu l'endures, tu fais comme si tout allait bien, mais tu sens que cela ne peut durer. Surtout qu'un autre problème est apparu tes derniers temps. Ton champ de vision se rétrécit. Tu n'y aurais sans doute pas fait autant attention si cela ne t'avait pas poussé à commettre tes erreurs dans ta chorégraphie. Progressivement, tu perds la vision latérale. Alors tu décides d'aller consulter un médecin totalement inconnu, sous une fausse identité. Le diagnostic tombe. « Rétinite pigmentaire. » Une maladie génétique dont tu ignorais totalement l'existence : personne ne l'avait présentée, dans ta famille, jusque là. Tu es le premier. Tu éclates en sanglots quand tu apprends la nouvelle. A quarante ans, tu seras aveugle. Tu as soudain l'impression que ton avenir se brise en mille morceaux. Car comment devenir une vraie idole si on ne voit plus rien ? Ta plus grande peur, c'est que ton agence l'apprenne. Alors tu fais tout pour que cela ne se remarque pas. Tu te laisses pousser les cheveux, jusqu'à ce que ceux-ci te tombent devant les yeux, ce qui te permet ainsi de justifier des erreurs que tu n'aurais jamais faites avant. Qui plus est, cela plaît à ton public, alors c'est tant mieux. A côté de cela, tu effectues des cures de vitamine A, qui sont censés retarder l'évolution de ta maladie. Tu y vois toujours assez pour le moment, mais tu as peur. Tôt ou tard, ils finiront bien par se rendre compte que quelque chose ne tourne pas rond, chez toi. Tu crains ce jour. C'est devenu ta plus grande phobie. Tu as vingt ans, mais ton parcours d'idole va sans doute bientôt s'arrêter prématurément. PSYCHOLOGIE Usami Hideo - ou la Princesse peste, version masculine. Le type qui a toujours un milliard de caprices à satisfaire et qui trouve toujours les moyens de vous le faire payer si vous vous y refusez. Le type qui dit ce qu'il pense sans prendre de gants, qui semble toujours considérer que sa façon de le voir est la meilleure. Le type qui passe son temps à vous lancer des sourires, sourires parfois un peu inquiétants, un peu dangereux. Voilà qui est l'idole Hideo : un mec avec un comportement d'une gamine de quatorze ans. C'est ce qui fait son charme, d'un autre côté. Un certain nombre de professionnels estiment que c'est une façon pour lui de mettre en avant sa personnalité et ses goûts. Il semble n'avoir jamais peur de rien, pas même du ridicule - et il a une fâcheuse tendance à le frôler souvent -, et n'hésite pas à relever tous les défis qu'on lui lance. Parfois un peu efféminé, il semble faire très attention à son apparence, notamment à ses cheveux ; il est connu pour ses coupes assez extravagantes, et celle qu'il porte actuellement est plutôt sage, par rapport à ce qu'il a pu porter autrefois. Très à l'aise en société, il est prêt à défendre n'importe quelle cause avec ardeur, au point que certains trouvent qu'il parle parfois un peu trop. Mais au fond, il n'est pas méchant, alors tout le monde l'aime bien et supporte ses excentricités. Mais ça, ce n'est pas toi. Ce n'est que l'idole. Toi, tu es plus sobre. Pragmatique, tu es prêt à tout pour faire de la musique, y compris à te renier toi-même. Tu es plus hésitant, tu as parfois honte de ce que tu fais. Sans doute parce que tu t'éloignes un peu de ton enfance. Il y a deux pôles en toi : l'idole flamboyante, et le jeune homme discret qui n'apprécie rien tant qu'un peu de calme et un beau paysage. Tu éprouves le besoin de te ressourcer régulièrement en retournant dans ton patelin paumé ; loin des flashs des photographes, tu arrives à prendre du recul. Tu es plutôt gentil, peut-être même un peu trop ; tu as bon cœur et tu serais prêt à rendre service à n'importe qui, y compris à ton pire ennemi. Tu as beaucoup de mal à dire non, et c'est pour cela que tu t'es glissé dans la peau de la Princesse peste : ce rôle de composition te permet de compenser tes propres manques. Ceci dit, tu es plutôt du genre confiant, tu arrives rapidement à mettre tes doutes de côté. Tu es un battant, tu es prêt à tout pour atteindre tes rêves. Y compris à faire du mal aux autres, même si intérieurement, cela te rendra malade. Tu as l'habitude de cacher ce que tu penses pour correspondre à l'image que les autres se font de toi, de sorte qu'à force, ce n'est plus vraiment un problème. Tu as l'impression de te perdre. Tu as tant sacrifié, et au final, tu devras bientôt renoncer à ta carrière. Ce n'est qu'une question de temps. Dans le meilleur des cas, ta vue déclinante ne sera pas un problème avant tes trente ans. Au-delà, tu auras beaucoup plus de mal à le supporter. Tu commences à apprendre le braille et tu t'intéresses aux différentes solutions pour les personnes malvoyantes. Ces derniers temps, tu t'es vraiment renfermé sur toi-même. Tout le monde voit que tu traverses une période difficile même si, heureusement, personne n'a pour le moment remarqué quel était ton problème. Tu es devenu plus sombre, tu souris moins facilement. Tu es un professionnel, alors en tant qu'idole, ces changements n'ont pas de répercussion sur l'image que tu renvoies à tes fans, mais à l'agence, on se demande si tu n'es pas en train de subir une dépression. Et toi, tu ne sais pas quoi répondre. Tu es perdu. Tu essaies d'en profiter un maximum, de te remplir les poches tant qu'il est encore temps. Mais ton bonheur est gâché par le fait que tu vis la peur au ventre. PHYSIQUE De taille plutôt petite - tu mesures à peine un mètre soixante - et de corpulence un tout petit peu trop maigre - quelques kilos en plus ne te feraient pas de mal, au contraire -, tu renvoies l'image d'un jeune homme un peu efféminé. Ce n'est pas tant au niveau de tes choix vestimentaires : tes habits quotidiens sont en général assez sombres et de coupe clairement masculine, et si tes cheveux sont d'une longueur confortable, ils restent trop courts pour une femme. Pourtant, ton absence de musculature, ta manie de porter du vernis sur les ongles et, surtout, la couronne de prince(sse) que tu portes toujours sur le crâne te donnent un côté un peu féminins quand tu portes tes costumes sur scène - ceux-ci ayant une fâcheuse tendance à découvrir un peu trop de peau à ton goût, mais soit, ce sont les exigences du public et tu t'en accommodes. Tes lèvres semblent toujours étirées en un sourire large, et il est bien rare de te voir bouder. Tes yeux ne sont plus visibles ces derniers temps, parce que des mèches décolorées leur tombent devant ; à la base, ils sont d'un brun sombre, semblable à la couleur de nombreux japonais. D'un point de vue physique, c'est bien plus ton look et ta chevelure blondie qui te rendent unique qu'un véritable atout corporel. DERRIÈRE L'ÉCRAN
| ► Pseudo : Chrys ► Âge : la majorité internationale ► Comment as-tu connu le forum ? : top site ► Et sinon, tu en penses quoi ? plutôt sympa, même si je trouve la police principale assez illisible. ► Tes disponibilités : tous les jours. ► Code du Règlement : Validey pour être dosey ► Une Question/Remarque ? tout va bien pour le moment.
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Dernière édition par Usami Hideo le Sam 7 Fév - 15:51, édité 2 fois |
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