La vapeur enveloppait la salle de bain luxueuse à l'excès que possédait ma chambre dans l'appartement de mes parents. Une salle de bain dont la superficie équivalait à celle de la chambre pour deux que je possédais à Saotome plus la salle de bain associée à celle-ci. Je trouvais ça presque ridicule. M'enfin bon. Je sorti de l'eau tiède dont la température ne me convenait plus. Sans compté que dans vingt minute à peine je devais être prête à recevoir la gamine que je devais garder ce soir. Mes parents et des amis à eux devait aller à une de ses soirée mondaine à crever d'ennuie et pour dépanner, je garder la fille d'un des associer de mon père. J'attrapais une serviette chaude sur le radiateur et l'enroulais autour de ma poitrine, nouant un nœud en fit une robe improvisé qui me tombait sous les fesses. J'égouttais mes cheveux au dessus de l'eau baignée de bain moussant avant de les enrouler dans une autre serviette plus petite et de quitter la pièce pour rejoindre ma chambre juxtaposée à cette pièce-là. J'enfilais un legging noir et une chemise bleu pale que je couvrais d'un pull st Laurent. Je savais qu'on m'étriperais si je me présentais dans des guenilles (autrement dire des vêtements normaux ) devant des amis de la famille "de la haute". Une fois habillée je passais à l'étape sèche cheveux pour ensuite regagner le salon. Mes parents courrait dans tout sans, râlant de ne pas réussir à mettre la main sur un rouge à lèvre ou galérant à faire un nœud papillon. Ma mère braillais des informations que je connaissais déjà afin que je me débrouille pour le dîner, s'excusant sans s'excuser de la maladie de la gouvernante. Contrairement à eux, je savais vivre sans chaperon.
Je fus en fait soulager quand la sonnette retentie. Une fillette de huit ans serait un vrai bonheur comparé à ses deux ados non-autonome qu'était resté mes parents. J'allais ouvrir la porte.
Une petite fille, une femme et un homme était planté sur le paillasson.

Bonsoir Monsieur, bonsoir Madame, dis-je poliment en leurs serrant la main tours à tour. Bonsoir, tu dois être Mai n'Est-ce pas, adressant un large sourire à la gamine.

Les parents discutèrent un peu et s'empressèrent de nous quitter en nous souhaitant une bonne soirées ainsi qu'un merci à mon intention. Je refermais la porte derrière eux et fis faire à Mai une visite rapide de l'appart. En terminant par ma chambre. Une vaste pièce tons chauds et pâle dans laquelle trônais mon lit, mon bureaux, étagères, bibelot, tableaux, photos, et bien d'autres hose ainsi que mon piano et ma guitare.

  Ce soir, les parents de Mai allaient sortir au restaurant avec des amis à eux. D'ailleurs, elle allait bientôt devoir aller chez eux, car leur fille allait la garder durant toute la soirée. Mai ne la connaissait pas, elle ne savait pas qui s'était ni ce quels étaient ses goûts. Si cela se trouve, elles n'allaient pas du tout s'entendre. Ca n'étonnerait pas la petite gamine car, vu leur différence d'âge, leurs passions risquaient d'être bien différentes. La personne qui allait la garder ce soir s'appelait Amako. Voilà, Mai ne savait que son prénom, et son nom de famille aussi : Shimizu. Après elle ne savait ni son âge, ni son emploi. Mai n'était pas du tout du genre à faire la misère à ses nounous mais si elle ne s'entendait pas avec cette Amako, la fillette n'allait sûrement pas se priver de jouer la comédie pour que l'aînée s'énerve.

  Mai était tranquillement installée sur son bureau, situé près de la fenêtre, dans sa chambre. Elle dessinait sur un bloc à dessin qu'elle n'avait pas utilisé depuis des lustres. Ce matin, en rangeant sa chambre, elle était tombée dessus par le plus grand des hasards. Elle avait passé tout son après-midi à regarder ses dessins de quand elle était plus jeune. En ce moment, elle était entrain de dessiner un cerisier en fleur, bercé par le vent printanier. Cette saison était la préférée de Mai car elle aimait la couleur, la gaieté et les fleurs. L'hiver n'était pas ce qu'elle détestait le plus, ni l'été d'ailleurs. La jeune fille ne supportait pas l'automne, cette saison où le temps est triste en permanence. Mai aimait le soleil ou l'originalité, comme la grêle, la neige ou les orages. Elle arrêta de colorier les fleurs de cerisier, et observa son dessin. Il était presque terminé. Mai se pencha de nouveau au dessus de lui lorsque la porte de sa chambre s'ouvrit avec brusquerie. La fillette sursauta et son crayon de couleur donna un grand coup de trait sur la feuille, ce qui la déchira. Elle releva les yeux, qui furent bientôt remplis de larmes de déception, et lança un regard noir à sa mère, qui quand à elle, lui lançait des éclairs. Sans qu'elles aient besoin de se parler, Mai comprit qu'il était l'heure d'y aller. Furieuse de ce que sa mère venait de faire, elle sauta de sa chaise et quitta sa chambre sans même s'occuper de sa maman, toujours sur le seuil de la porte.

 Elle traversa le couloir principal en furie et prit ses chaussures. Elle les mit à ses pieds puis attrapa sa doudoune avec de la fourrure sur la capuche. Mai se l'enfila et regarda ses parents, qui eux étaient tout bien habillés. Le couple sortit de la maison en premier, la petite à leurs talons. Elle monta à l'arrière du véhicule, qui démarra une fois que la fillette fut attachée. Amako habitait au quartier de Ginza, ou l'endroit le plus chic de Tokyo. Ses parents devaient avoir beaucoup d'argent pour pouvoir habiter là-bas. Le trajet en voiture ne dura pas très longtemps, ou si. Quand même 30 bonnes minutes de route mais Mai trouvait toujours que, lorsque l'on traversait Tokyo la nuit, les trajets passaient toujours vite. Il y avait tellement de choses à observer ! Son père gara le véhicule devant la maison d'Amako et de ses parents, puis la petite famille y descendit et ils se dirigèrent en file indienne vers la porte d'entrée. Sa mère s'approcha de la sonnerie et appuya sur le bouton. Une douce mélodie se déclencha mais elle n'eut pas le temps de se terminer que la porte s'ouvrit d'un coup. Les parents d'Amako étaient déjà prêts mais ce n'était pas eux qui avaient ouvert la porte, mais bien la jeune fille qui allait s'occuper de Mai durant toute la soirée.

" Bonsoir Monsieur, bonsoir Madame. "dit Amako, poliment en leurs serrant la main tours à tour. " Bonsoir, tu dois être Mai n'est-ce pas ?" murmura-t-elle ensuite, en adressant un large sourire à la gamine.

 Mai fit un timide signe de la tête. Les deux couples discutèrent dans l'entrée durant plusieurs minutes, ce qui était plutôt énervant pour une fillette de 8 ans. Les discussions d'adultes ne l'intéressaient pas du tout ! Heureusement, Amako remarqua l'ennui que la gamine avait, et décida de l'amener faire visiter les lieux. Mai suivit docilement son aînée, sans rien dire, juste quelques onomatopées lorsqu'elle voyait des choses qui lui semblait rarissime. Pour terminer, l'adolescente amena la jeune fille dans sa chambre. Cet endroit plut directement à Mai. Cette pièce était grande, mais pas vide. Elle était comblée par des étagères remplies de choses diverses et variées. Mais ce qui attira le plus la gamine, c'était bien les instruments d'Amako. Mai s'avança doucement vers le magnifique piano et la superbe guitare qui trônaient fièrement dans la chambre. La fillette était émerveillée.

" Tu en as de la chance ! " murmura-t-elle, dans l'adoration la plus totale. Des étoiles illuminaient son regard indigo. " Peux-tu me jouer du piano s'il te plaît ? " demanda-t-elle à Amako, espérant de tout coeur qu'elle accepterait cette demande.

J’avais fait le tour de l’appartement avec la petite Mai. La gamine n’avait pas beaucoup parlé, seulement prononcé quelque exclamation sur certaine œuvres d’arts que ma mère se faisait un plaisir de collectionner ou sur la vue nocturne que nous avions sur la ville. En fait je préférais la vue aux œuvres. Je trouvais ça exorbitant que mes parents soit capable de débourser des sommes dérisoire pour un table constitué de trois couleur qu’un gamin aurait pu peindre au berceau. C’est dans la chambre que j’entendis pour de bon la voix de cette enfant. Visiblement elle l’aimait bien ma chambre, vaste, avec la large baie vitrée donnant sur la rue piétonne ainsi que sur le parc de la résidence. Ou au moins elle appréciait mes instruments. On ne pouvait pas lui en vouloir, même au contraire. Mes bébés faisaient ma fierté. Instrument artisanale coûtant la peau du derrière. En générale ce n’est pas la marque que je regarde d’abord. Mais il fallait reconnaître que leurs sons étaient vraiment fantastiques. Mai me demanda de jouer un morceau. Il n’était pas possible de lui refuser en plus cela me faisait plaisir. Il n’y avait aucune raison pour dire non et je n’en avais pas envie. Sur ce, j’articuler simplement :
«  Bien sûr ! »
Et j’allais m’installer sur le banc de bois verni au coussin blanc posté en face du clavier. J’invité la jeune enfant à venir s’assoir à côté de moi. Il y avait de la place pour deux, comme pour tous les bancs de la sorte, prévu pour les quatre mains ou les cours de piano. Je soulevais avec précaution le couvercle protégeant les touches  et positionnait mes long doigts fins sur les noirs et les blanche adaptée au début du morceau que j’allais jouer à la petite. Je ne savais pas trop ce que j’allais lui jouer avant de l’installer ; j’aurais pus m fier à la première partition trouvée sur l’instrument mais il n’y avait sur ce dernier, que « Au claire de la lune », que j’avais utilisé pour apprendre au fils du voisin (qui avait au passage six ans) à lire la musique. J’optais donc pour un morceau que je connaissais par cœur. Un classique, que j’avais joué une fois à un examen du conservatoire de Tokyo. Je commençais donc à interpréter la sonate aux piano de Mozart. La version coupé évidement parce que l'originale complet dure presque cinq heure et demi. On se demande comment on eut jouer un truc sans lâcher le clavier une fois. De toute façon ce genre de choses ne se faisait plus aujourd'hui. Donc j'ai du jouer environ deux minute avant de lâcher le clavier et de tourner à nouveau la tête vers mon invitée.

La sonate: