Places, Places, get in your places, Throw on your dress and put on your doll faces.

Untel et untel sont sur un bateau ~

[size=24]U[/size]ne salle au fond d'un couloir, une douce mélodie en provenant, malgré quelques imperfections. Elle s'entraînait dure pour réussir sa nouvelle partition, seulement Héloïse avait du mal à trouver le bon accordement des cordes de son violon.

Elle ne voulait pas abandonner, jamais elle n'abandonnerait. Elle était bien trop bornée pour s'arrêter, et toujours Héloïse persévérée, parfois un peu trop. Mais c'était justement cette persévérance qui avait réussi à la faire progresser en seulement 1 an. Progresser au point d'être acceptée à l'Académie Saotome, son plus grand rêve.

Cette passion pour la musique l'animée tant qu'elle ne pouvait passer une journée sans créer une partition ou sans jouer de son violon chéri. Même si sa journée était remplie, elle trouvait toujours un moment où jouer.

"Shting."

Shting ? Qu'est-ce ? Ce petit son qui résonnait dans la pièce. Héloïse s'arrêta de jouer, elle ouvrit les yeux et découvrit à l'instant que l'une de ses cordes venait de se casser.

Elle resta bouche bée, c'était la première fois que cela lui arrivait. Ne sachant pas quoi faire sur le moment, elle rengea son violon et son archet et se précipitèrent hors de l'Académie.
Elle était perturbée à l'idée de sortir en ville.

Bien sûr, Héloïse ne s'imaginait pas une journée sans celui-ci, elle était donc obligée de sortir. La ville lui paraissait tellement grande.

Les battements de son coeur étaient violents, elle était stressée.

- J'ai promis de faire des efforts...

Oui, elle avait promis et elle n'aimait pas revenir sur ses paroles. Donc elle prit son courage à deux mains et marcha en direction d'un luthier. Et comme elle voulait éviter la foule, elle prenait les petites allées ou peu de gens s'y promenaient.

Seulement chacune de ses petites rues est reliée en un point, et une fois arrivé au point, c'était pire qu'à un défilé de mode. Des personnes de partout.

La petite était plantée au beau milieu de toutes ses gens, les yeux regardant partout autour d'elle, elle ressentait des sueurs, puis une grande d'ose de chaleur. Grâce n'arrivait plus à bouger, elle était comme paralysée... Et elle n'était pas encore arrivée à destination.
Elle avait envie de pleurer, elle était perdue.

Et tous ces gens, qui ne font que parler. Tous les mots résonnaient dans sa tête, elle se sentait comme envahit, Héloïse avait cette impression de malaise, la tête tournant au plus haut point.

Fiche codée par UmiBwack sur Epicode.Ne pas retirez.

Date d'inscription : 31/01/2015

❝Places, Places, get in your places, Throw on your dress and put on your doll faces.❞

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Allitérer presque bêtement et sans fin, voilà tout ce que le petit oisillon pouvait entreprendre depuis des heures durant. Les mots et parfois le souffle lui échappaient, ses itinéraires se révélaient tous d’une régularité exaspérante et il était tout bonnement incapable d’avoir ne serais-ce qu’un peu de divertissement un tant soit peu inhabituelle. Comme si tout ce qu’il se passait autour de lui avait disparu que la nature était devenue vide de sensation, ce jour là. Il ne trouvait plus goût à rien et sa frénésie même s'était épuisée au profit d'une recherche tout aussi frénétique d'un concept étrange né dans sa tête.

Il était là, le chat aussi et tout était très bien. Il déambulait dans les venelles, mais sa pupille croisa un bien étrange mystère. Curiosité. Bien étrange sentiment que voilà et qui pourtant, use d'une puissance sans pareille pour animer les êtres. Qu'il soit question de nouveautés ou de simple amusement, elle permet aux gens d'avancer. De découvrir. C'est émotion qui se satisfait difficilement. Elle est comme une dévotion. C'est avec ferveur que l'on se bat pour trouver ce que l'on souhaite. Les réponses à des questions. Des envies. Toutefois, on ne peut lui retirer cette utilité qui permet de faire bouger un monde.

Car enfin, même le plus las des être, ne peut résister face à l'attraction de cet intérêt, dont l'appétit dépasse parfois toutes les attentes. Le silence est quelque chose d'oppressant. Il appartient aux morts, aux ténèbres. La vie, c'est le bruit, l'animation, le chant des oiseaux, les cris des enfants. Et Yukito en a l’habitude, du bruit, de la foule. Ainsi, voyant une jeune fille immobile entre les passants. De quelques pas, il se rapproche, sans réserve ni mise en scène. Puis, les pas s’accélèrent et s’acheminent vers l’enfant perdu. La petite main du garçon attrape la paume chaude de son interlocutrice effrayée et la tire à l’extérieur. La marche est religieuse. Une procession doucereuse qui commence à flairer le calme environnant. Ils s’arrêtent. La bille claire du petit Yukito ne cesse de fendre un horizon urbain, mais qui finit par observer la jeune fille avec attention.

« Est-ce que…ça va ? »

Les ruelles sont pétrifiées, il n’y a plus grand son, plus de chaleur humaine, le calme est présent. Il semble tout de même que Yukito ne sait trop quoi faire. Sa paume se détache de la jeune fille et les semelles reculent de quelques petits pas. Le regard s’installe, se pose, bivouaque pour laisser le temps à la figure de Yukito tout le loisir de se rapprocher, en voyant un violon dans sa main. Il sort une bouteille pleine et le lui tend.

« De l’eau, ce sera peut-être mieux. C'est un violon que je vois là, non ?»