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 Une teinte dépeinte. [PV : Oulanov Unxia-N. « UNO »]

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MessageSujet: Une teinte dépeinte. [PV : Oulanov Unxia-N. « UNO »] Une teinte dépeinte. [PV : Oulanov Unxia-N. « UNO »] EmptyJeu 21 Mai - 18:49

Une teinte dépeinte
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MessageSujet: Re: Une teinte dépeinte. [PV : Oulanov Unxia-N. « UNO »] Une teinte dépeinte. [PV : Oulanov Unxia-N. « UNO »] EmptyJeu 21 Mai - 22:58



UNE TEINTE DÉPEINTE.
feat. Elyo x Uno

Perdue dans un univers de couleurs. Marcher. Arpenter. Contempler. Aimer. Oui aimer. La jeune fille n'aimait pas grand chose. Méprisant tout ce qu'il était possible de mépriser ou d'avoir en dégoût. Jamais elle n'aurait imaginer se perdre dans un océan de nuances douces. Pétantes. Chaleureuses. Un agréable labyrinthe silencieux. Un paradis pour la jeune chanteuse.  

Il est temps de faire ton entrée en scène. N'est-ce pas étrange que son début de carrière marque ses premières pauses. Combien d'exposition n'avait-elle pas pu visiter à cause de son temps passé à l'agence ? Elle ne saurait le dire. Son regard vagabonda d'oeuvre en oeuvre. S'attardant sur les toiles colorées. Elle n'était guère intéressée par les descriptions de chaque tableau : peur d'y lire des absurdités, elle préférait ne se fier qu'à sa propre pensée. Sa pensée. À elle. Pour la première fois, il n'y avait personne pour dicter sa conduite, son avis. Elle se sentait euphorique. Comme prisonnière dans un rêve. Quelque chose d'irréel. Et de douloureux. C'était étrange, nouveau. À la fois heureuse d'être là qu'elle voulait s'enfuir en courant.

Elle se souvint la première fois qu'elle s'était rendue dans un lieu similaire. Sa mère avait reçu des invitations. La haute, avait-elle dis avec un petit rire. Un rire qui aurait été sublime s'il ne sortait pas de la bouche d'une vipère. Elle avait toujours ce rictus lorsqu'elle recevait un carton. En y repensant, Uno soupira. N'était-elle pas identique à cette dernière ? Elle ne souriait jamais, pourtant ses lèvres s'étiraient légèrement lorsqu'elle se démarquait. Elle avait pris un avion pour New York et y avait passé un week-end. Tout le long, la blonde se souvient avoir tenue la main de cette femme qui dirigeait sa vie. Elle lui contait chaque tableau. Lui disait son point de vue. Lui imposait sa vision. Et Uno était obligée de sourire. D'approuver. D'aimer. Mais la peinture était magique et différente. Aucun poison ne pouvait l'ébranler. Elle restait libre et belle. C'est probablement ça qui faisait sourire  l'enfant. Voilà une chose qui tenait tête a la Oulanov. Peu importe le lieu de notre première fois dans une galerie, pour une enfant, c'est équivalent d'un conte de fée. Uno n'avait pas fait exception à la règle. Elle avait été subjuguée. Avait tout de suite appréciée l'art. Et s'y était intéressée.

Clap. Clap. Clap. Clap.
Seuls ses bruits de pas résonnaient dans le lieux d'une pureté immaculée. Tout était beau. Trop beau. Elle retenait sa respiration. Se sentant soudainement désorientée. Cette tranquillité qu'elle avait éprouvé s'envolait. Laissant place à une troublante et désagréable sensation. Son regard azur ne s'attardait plus sur les toiles. Cherchant frénétiquement une différence. Un point d'ancrage. N'importe quoi pour l'empêcher de flancher. Cette légèreté si soudaine n'était pas une bonne chose, ce n'était plus si agréable. Elle se sentait faible. Désespérément faible.

Jusqu'à qu'elle tombe dessus.
Sur cette toile décolorée. Elle n'est pas aussi apaisante que ses compares. Ni même chaleureuse. Elle semble vide. Elle dénote dans ce circuit de couleurs. Ne semble pas à sa place, pourtant, Uno la trouve plus véritable que jamais. Elle s'avance. S'approche. Comme irrésistiblement attirée. Si elle n'était pas dans une galerie, sa main aurait effleurer la peinture. Ce besoin de la toucher devient oppressant. Elle se penche, inspecte chaque détails. Troublée. À quoi lui fait-elle penser ? Son cœur s'affole. Plus vite. Plus fort. Une peur la compresse. De la colère... Cette oeuvre lui inspire une haine presque palpable. Elle ne le remarque même pas. Pourtant ses cheveux bruns se démarquent du blanc pur des mûrs. Elle l'entend à peine.

« - Vous en pensez quoi, de ce tableau ?
elle sursaute. Reprenant son souffle et leurs regards se croisent. S'accrochent.
- Je... »

Concentre-toi. Respire. Réfléchis toujours à ce que tu vas dire. La voix de sa mère résonne. Heureusement. Elle n'a jamais été aussi contente de s'en souvenir. Tout en se reprenant, elle repense à sa question. Ce qu'elle en pense ? Pour une raison qu'elle ignore, elle éprouve envers cette toile une haine sans pareille. Elle était prête à lui crier, au bord de la crise, à quel point elle la détestait. Était-ce le cas, néanmoins ? Impossible de le dire, elle ne savait pas quoi en penser. Elle n'en avait pas l'habitude. Elle finit par reporter son attention sur la toile, quittant es iris du jeune homme.

« - Amusant. »

Intelligent. Vraiment. Néanmoins, n'avait-il pas dit l'exact avec ses trois syllabes. Elle soupire, elle en avait tellement plus à dire. Incapable de faire le tri dans ses ressentis. Qu'est-ce ? C'est si désagréable. Sec et amer, Uno ne se sent pas à l'aise.

« - L'espoir, la volonté d'un avenir meilleur hein. Une belle plaisanterie. L'auteur était probablement un bel abruti. Je n'apprécie pas cette toile, elle me rend hystérique. Je ne sais peut-être pas l'exprimer, mais elle semble nous rappeler une note amère. »


On pouvait au moins dire que l'auteur rendait bavarde la russe particulièrement silencieuse en temps normal. « Et vous ? » Elle replongea son regard de ciel dans les yeux du brun. Avec l'envie pressante d'écouter sa réponse.


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MessageSujet: Re: Une teinte dépeinte. [PV : Oulanov Unxia-N. « UNO »] Une teinte dépeinte. [PV : Oulanov Unxia-N. « UNO »] EmptyVen 22 Mai - 1:19

Une teinte dépeinte
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MessageSujet: Re: Une teinte dépeinte. [PV : Oulanov Unxia-N. « UNO »] Une teinte dépeinte. [PV : Oulanov Unxia-N. « UNO »] EmptyVen 22 Mai - 11:09



UNE TEINTE DÉPEINTE.
feat. Elyo x Uno

À bout de souffle pour trois notes de gris. Le regard fixé sur cette toile, incapable de s'en détacher. Les yeux voilés d'une troublante brume. Une fascination brute. Douloureuse. Telle une toile d'araignée, elle se sent prisonnière. À l'allure de vipère, elle attire, capture. Torture.  
« - Selon une citation, l’espoir est une catin qui nous séduit pour se faire tout donner. Cela résume plutôt bien la pensée qu’on ce donne de l’œuvre. »

Croyait-elle seulement en l'espoir.
N'avait-elle pas appris le contraire.
Savait-elle simplement ce que c'était.
Cette citation aurait pu avoir le droit à un rire de la jeune fille. Si cette dernière ne s'empêchait pas ainsi de brouiller le peu d'émotions qui se concentraient en elle. Elle se sentait défaillir. Exposée. Mise à nu. Comme si cette oeuvre avait était faite pour la fragiliser. Pour nous atteindre au plus profond de l'âme. Elle ferma les yeux. Mieux valait avoir le contrôle sur soi, sur ses ressentis et il était clair qu'elle perdait lentement ses moyens face à vision illustré de l'espoir et du désespoir.

Elle est loin d'être une bonne critique. Elle ne saurait dire un avis clair, posé, sincère. Elle trouve du charme à l'art. Une manière peu conventionnelle de retranscrire ses idéaux. Elle ne sait pourtant pas se forger un avis. Il est triste de dire que toute sa vie durant, on a façonner cette enfant pour qu'elle n'est pas à agir d'elle-même. À penser d'elle-même. Ainsi, face à ce tableau. Face à la cruauté de ce qui lui inspire, elle ne sait comment réagir.  

« - Après tout, ce n’est qu’un tableau. Subjectivité quand tu nous tiens. »

Tout comme les paroles ne sont-elles pas que des mots ? Uno hausse un sourcil. Tout en rouvrant ses yeux, se reconnectant à une réalité dont elle a voulu s'échapper. Ne serait-ce que le temps d'une réponse. Ce n'est pas grand chose. Simplement un peu de répit dans ce tourbillon de tourments. Il ne s'agit pas que d'un tableau. Elle le sait. Son esprit le lui cri. Une simple peinture doit-elle à ce point mettre au sol ses spectateurs ? Elle est fascinée. Et apeurée. Elle déteste cette peinture pour la rendre ainsi. Transparente. Seule. Seule avec sa haine. Elle ne peut le supporter. 

« - C'est bien plus qu'un tableau. Il est aussi efficace qu'un coup de poignard. »

Son cœur saigne. Il est à l'agonie. Un sentiment de mal l'aise l'envie. Ainsi que l'horreur. L'horreur qu'un simple tableau lui fasse perdre autant son sang-froid. Son insensibilité. Elle n'est même pas jolie. Mensonge. Elle lui accorde une attention toute particulière. Avec dégoût, elle reconnait à quel point elle est belle. L'auteur n'est pas un abruti. Elle est dans l'erreur, ne voit que sa douleur. «Elyo» prononce-t-il. Elle revient de nouveau à lui. Ses émeraudes la fascine. Elle a toujours aimé les jolies choses. Quelle jolie couleur. Elle dénote de cette toile, apporte peut-être un certain réconfort.

« - Signifie-t-il quelque chose ? »

Elyo. Que se prénom est agréable. Cette sérénité dans sa voix lui fait un bien fou. Simplicité. Tout ce qu'il manque à cette conversation. Bloqué tous deux dans la désagréable machination de l'auteur. Ce ton calme, sans pression est un véritable don du ciel. Elle apprécie les personnes qui n'en font pas trop. Qui savent se contenter d'un peu. Elle se sent moins oppressée. Elle serait probablement plus apte à s'engager dans un plus long échange. Il ne la presse pas, ne cherche toutes sortes d'informations. Évite les banalités. C'est léger. Ça lui convient. Elle lui donnera peut-être son identité. Plus tard. Fais-toi désirer, n'oublie pas, prend toujours ton temps. Ces habitudes qu'elle a acquises sont peut-être un peu trop présentes. Terrifiantes. Ça en devient instinctif.
Elle connaissait le besoin des parents quand au fait de donner à leur enfant un nom à signification particulière. Elle était curieuse de connaître celui de cette touche de douceur. Dans le cas où il avait une particularité.

« - J'aurais une requête Elyo. Placez-vous là, indique-t-elle du doigt un des côtés du tableau. »

Cela ne semble être une question. Elle ne lui a pas demandé s'il était d'accord ou non. Lui a imposé sa faveur. C'est normal pour elle, ça ne semble pas être un ordre. Malgré l'aspect. Habituée à ne pas avoir à demander, elle ne peut s'empêcher de dire ce qu'elle voudrait sans l'avis au préalable de la personne concernée.


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MessageSujet: Re: Une teinte dépeinte. [PV : Oulanov Unxia-N. « UNO »] Une teinte dépeinte. [PV : Oulanov Unxia-N. « UNO »] EmptyVen 22 Mai - 21:25

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MessageSujet: Re: Une teinte dépeinte. [PV : Oulanov Unxia-N. « UNO »] Une teinte dépeinte. [PV : Oulanov Unxia-N. « UNO »] EmptyDim 24 Mai - 17:24



UNE TEINTE DÉPEINTE.
feat. Elyo x Uno

Malmenée par un labyrinthe d'émotions. Ce tableau était comme les indications qu'on lui avait donné à l'entrée. Il traçait un chemin défini, créer à partir de toutes ces choses qu'elle ne voulait confronter. Cette oeuvre était-elle le final malsain de ce parcours néfaste ? Tout du long, les spectateurs étaient émerveillés. Entourés de douceur, de chaleur, de couleur. Jusqu'à arriver à ce mélange d'espoir et de désespoir que l'artiste avait pris soin de mettre en valeur. Elle ne pouvait quitter la toile du regard, elle n'en avait que des pensées mauvaises, pourtant elle était irrésistiblement attirée. Péniblement rattachée à ces coups de pinceau.

Elle n'est même pas une bonne dessinatrice. Et trouvait pourtant tous ces dessins ratés. Une jalousie qu'elle ne savait peut-être pas contrôlée. Admirative de ce trajet, elle ne pouvait concevoir finir sur cette note noire. Si du moins tout ceci était une fin. Ne s'était-elle tout simplement pas éloignée du bon chemin ? Perdue dans cette machination, elle en oublia sa propre question. Ne portait plus d'intention au garçon envahissant cet espace vide jusqu'à maintenant. Ils n'étaient pas seuls, il y avait quelques personnes. Pourtant, elle se sentait isolée, simplement entourée de cette toile et de ces pierres émeraudes. Un contraste étonnant, du moins le pensait-elle.

« - Pas que je sache. »

Revenue sur terre. Elle n'attendait plus de réponse. Avait oublié sa propre question. Elle se détacha de l'oeuvre, offrant à l'adolescent un regard en biais. Du moins le supposait-elle. Il n'avait pas l'air plus vieux qu'elle, pourtant elle le trouvait bien plus mature, adulte qu'il ne paraissait l'être. Ce qui fût naître en la demoiselle de nouvelle interrogation. Aussi ennuyée soit-elle, jamais la curiosité passait à côté. Elle garda néanmoins toutes questions pour elle, n'était pas si bavarde que ça. Ne voulait pas l'être plus que ça, du moins. Elle le suivit se déplacer quand elle lui réclama de se placer là où elle voulait qu'il soit. Elle aurait pu paraître aussi perplexe que lui. Elle cherchait quelque chose, mais ignorait quoi. De quoi la rendre dingue.

« - J’y suis. Pourquoi m’avoir dit de me déplacer là ? »

Pourquoi hein. Excellente question mon grand ironisa-t-elle intérieurement en faisant patrouiller son regard de la toile au brun. Elle se souvint avoir trouver ses prunelles sublimes. Uno a toujours aimé le vert. Après le bleu. Elle se souvint avoir pensée que ses iris se détachait avec agilité de cette troublante peinture. Elle se rendit compte qu'elle se trompait. Son regard était aussi perturbant que cette toile. Il lui semblait aussi similaire que ce tableau qu'elle rejetait. C'était tout aussi brumeux. Un mélange d'espoir et de désespoir. Est-ce l'oeuvre de l'artiste ? Cette impression qu'Uno ressentait fasse à la toile et au garçon. Peut-être une simple illusion qu'elle voulait se créer, pensant qu'elle était là, face à elle-même. Manigance experte du peintre. Elle ne saurait le dire. Personne ne saurait le dire.

Elle se senti idiote. Ce n'est pas ainsi qu'elle trouverait une quelconque chaleur. Disparu l'impressionnant contraste. Tout lui semblait bien fade. Saleté de présent. Elle ne le lâchait plus du regard. Plongeant son regard d'azur dans ses pupilles d'émeraudes. Pourquoi le voulait-elle a cet endroit ? Que cherchait-elle ? Toutes réponses lui échappèrent. L'une après l'autre. Elle soupira et croisa les bras à sa poitrine. Imbécile, réfléchi avant de l'ouvrir.

« - Simple... vérification. Je suis désolée, n'y faites pas attention, elle haussa les épaules et plus attentive que jamais ne le lâchait pas du regard, mauvais rêve ? Vous semblez agité. On peut dire que vous pourriez représenter le désespoir de l'artiste. »

Elle avait bien vu qu'il avait les cheveux ébouriffé. Le regard vaporeux, comme quelqu'un qui a fermé les yeux quelques instant et il se levait lorsqu'il lui avait parler la première fois. Uno n'était pas bête, elle avait bien vite compris qu'il s'était assoupi. Elle tourna la tête pour observer la foule. Bien que peu nombreuse. Personne n'avait l'air de faire attention à eux, tous plus intéressé l'oeuvre en face d'eux que par les deux jeunes bloqués sur un tableau. Que faisait-elle encore là ? Pourquoi lui accordait-elle encore plis de son temps ? Ce n'était pas dans ses habitudes. Jamais elle ne restait plus de cinq minutes. De plus, son agence l'attendrait. Même si elle était là pour son plaisir, elle savait qu'ils l’appelleraient seulement pour savoir les rencontres qu'elle y aurait faite. C'est ce qu'ils attendaient d'elle. Elle sorti son portable. Rien.

« - Uno. »

Elle rangea son smartphone. Bien décidée à rester là encore un peu. Elle lui reporta son attention. Et elle attendit. Une réponse. Un regard perplexe. Un sarcasme. Peu importe.


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MessageSujet: Re: Une teinte dépeinte. [PV : Oulanov Unxia-N. « UNO »] Une teinte dépeinte. [PV : Oulanov Unxia-N. « UNO »] EmptyMer 27 Mai - 23:39

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MessageSujet: Re: Une teinte dépeinte. [PV : Oulanov Unxia-N. « UNO »] Une teinte dépeinte. [PV : Oulanov Unxia-N. « UNO »] EmptyJeu 28 Mai - 11:46



UNE TEINTE DÉPEINTE.
feat. Elyo x Uno

Poussée dans un tourbillon de question. Bien sûr, elle n'est guère surprise d’atterrir dans le même panier que le brun. Ne s'étonne pas lorsqu'il lui dit clairement qu'il s'agit tout autant de son cas. Après tout, comment pourrait-elle représenter une chose pour laquelle elle ressent un certain dégoût. Mais ce n'est pas tout à fait ça, durant des années, on n'a cessé de lui apprendre à haïr toute forme d'espoir, que cela était sincèrement une mauvaise chose. Il y a pourtant une différence entre ce qu'on apprend et ce qu'on en pense, ce qu'on en croit. Uno ne croit pas. Jamais. Ce n'est pas de la haine, pas de la rancœur, ni même du dégoût. Peut un peu de mépris, tout au plus, mais l'idole ne peut se permettre ce luxe. Avoir des sentiments concrets pour quoique ce soit. Pour un espoir. Contre toute attente, elle ne haït pas l'espoir. Non. Elle n'y croit pas. Tout simplement.

D'ailleurs, croit-elle seulement en autre chose qu'elle-même ? Si jamais elle croit en elle en tout cas. C'est ce qu'on peut penser, ce qu'on lui à appris, du moins. Et pourtant, la blonde n'a qu'une croyance ; son agence. Qui ne lui fait voir que son talent et les fissures qu'elle doit créer. Il n'y a rien d'autre, même la colère ne fait partie que de la mise en scène qu'ils ont concocter autour d'elle.
Elle s'interroge, intriguée par la révélation du beau garçon. Quelles blessures a-t-il à panser ? Voilà un concept qu'elle n'a jamais pu comprendre. Qu'elle ne peut concrétiser. A-t-elle seulement des plaies à guérir ? Elle ne le croit pas, ne le voit pas, ignore tout de cette douleur qu'il semble indiquer chez elle. Sa comparaison était seulement pour lui, elle n'avait aucunement l'intention d'entendre qu'il la qualifierait ainsi également. Comme si, il s'attendait aussi à ce qu'elle soit blessée. À ce qu'on tente de la réparer.

Mais ce n'était pas nécessaire. Elle n'avait pas besoin de panser ses blessures. Car elle n'en avait jamais eu, elle ne pouvait pas en avoir. Ils ne l'avaient pas faite aussi imparfaite, ne s'étaient pas permis de lui donner des raisons suffisantes pour qu'elle se sente affaiblie, avec le besoin de se soigner, de réparer ce qui était brisé.

« - Parce que j’ai l’impression que vous haïssez ce tableau, que vous serez prête à le maudire et cracher nerveusement en toute impunité ce que vous ressentez. »

Elle ne comprenait pas, était-ce l'impression qu'elle donnait ? Elle se rappelle avec eu pour cette toile des ressentis bien étranges. Tous violents, elle sait l'avoir détester de la malmener ainsi. Pour autant, avait-elle le besoin de le maudire ou de cracher nerveusement en toute impunité ce que vous ressentez ? Peut-être, elle y réfléchit, perturbée par cette déclaration. Tandis que leurs regards s'accrochent, s'enflamment avec l'impossibilité de se détacher, elle se confronte à sa logique. Non pas à son cœur.

Bien sûr qu'elle haït ce tableau ! Il lui fait ressentir. Elle sent sa poitrine se soulever bien trop rapidement à son goût. Elle qui ne laisse jamais son sang-froid au placard, se sent horriblement troublée par cette peinture. N'est-il pas normal qu'elle pense haïr cette chose qui fait naître en elle plus qu'elle n'en a jamais connu ?

« - Surnom pour quel prénom ? Sans indiscrétion. »

Elle entend sa question, est prête à lui répondre. Même si elle a fini par n'affectionner que son surnom, elle n'a jamais tenté de cacher son identité et répond naturellement lorsqu'on le lui demande. Pourtant, et cela aussi étrange soit-il, elle ne répond pas directement, instinctivement comme d'habitude. Elle se perd dans ses propres réflexions, tente de trouver les bons mots. Comment lui faire comprendre... Elle se sent obligée de lui dire, de lui faire parvenir ce qu'elle pense, bizarrement, elle ne veut pas qu'il s'attende à ce que son miroir de glace ne soit que l'aspect d'une terrible douleur. Pour la première fois, elle veut faire comprendre qu'elle a décidé d'être ainsi. Qu'elle n'est pas brisée, qu'elle n'a rien à panser. Il faut qu'il sache, il doit absolument savoir ; elle n'a pas besoin de cracher, ne veut pas ressentir. Elle a simplement commis une erreur en se laissant bercer par ce tableau.

Elle ne sait pas.
Veut savoir pourquoi.
Ne comprend ce besoin.
Il faut juste qu'il sache. Elle veut qu'il sache.

« - N'est-ce pas normal ? Comment pourrais-je représenter l'espoir ? Ce n'est pas quelque chose auquel je crois. »

C'est sa raison la plus logique. Elle ne peut être ce qu'elle n'est pas, ce qu'elle ne croit. Si l'idole ne devait approuver qu'une chose, là maintenant, ce serait ce désespoir que l'artiste a fait connaître. Pas parce qu'elle est désespérée, non, simplement parce que c'est ce qu'il a de plus vrai dans son monde. Elle n'est pas désespérée, elle croit plus en cette notion quand la première. Ça ne va pas plus loin. Elle lève le doigt vers l'adolescent, s'approche en même temps, puis pose son index parfaitement manucuré sur son torse, toujours son regard plongé dans le sien. Ses iris sont vraiment jolies. Le toucher est une familiarité qu'elle n'a jamais connu intime. Elle n'a jamais eu peur ou honte d'approcher quelqu'un et d'y poser sa main. Si Uno n'avait pas été aussi froide, nul doute qu'elle aurait été le genre à câliner tout le monde.

« - Vous faites erreur. Il est vrai que je n'arrive pas à apprécier ce tableau ou à l'aimer, interprétez cela comme ça vous chante. Mais je n'ai rien à panser. Et je ne peux cracher sur ce que je ne peux ressentir. Je ne haïs pas cette toile, je suis simplement incapable de la comprendre, de comprendre pourquoi elle me trouble autant. »

Elle ne saurait dire si sa déclaration ne confirmait pas qu'elle maudissait cette toile. Pourtant, ce n'était pas le cas. Jusqu'à maintenant elle avait été très amochée par cette dernière, mais simplement car elle ne parvenait pas à savoir pourquoi et comment elle pouvait être autant affectée. Pour autant, elle était persuadée qu'elle n'avait rien ressenti. Que jusqu'à maintenant, elle n'avait été que la victime d'une pièce mal orchestrée, soumise à l'impression de l'artiste. Hors, la russe n'était soumise qu'à son agence. Se faire ainsi harper par un auteur l'avait mise en colère pour la simple raison qu'elle sentait avoir trahie sa fidélité pour Raging Ent.

« - Unxia-Niel Oulanov. Beaucoup trop long, contentez-vous d'Uno. »

Elle avait retiré sa main, qu'elle passait à présent dans sa franche relevée en arrière. Une mèche échappa à son contrôle, qu'elle rattrapa aussitôt et mis derrière son oreille. Tu es si jolie Uno, ne cache pas ton beau visage derrière des mèches, ça gâcherait ton potentiel, avait l'habitude de répéter sa mère. Une habitude qui avait fait naître chez la jeune Oulanov un tic instinctif à empêcher toutes brindilles blondes d'interférer sur son minois.

Bien qu'elle aurait dû se taire à ce moment-là, l'idole ne put se limiter à cet échange. Elle avait envie de savoir ce qu'il avait bien à panser. Était-ce pour cette raison qu'elle trouvait en lui cette maturité surprenante. Au delà de la prise de note d'un futur concurrent, peut-être, elle voulait simplement se laisser aller à la curiosité. Quelles blessures le rongeaient ainsi ?

« - Vous dîtes devoir panser lentement vos blessures, qu'avez-vous vécu pour ainsi avoir le besoin de vous réparer ? »

Que ce soit indiscret ou non, jamais on ne lui avait appris à maintenir entre elle et ses interlocuteurs un quelconque sens de la discrétion. La blonde était ainsi, elle arrivait sans ménagement dans la vie privée d'autrui, installait ses visions. Tentant de comprendre les autres. En vain bien sûr, mais surtout, elle ne se gênait pas d'interroger qui que se soit sur son histoire. Inconsciemment, et sans savoir qui était la personne en face d'elle, elle voulait récolter toutes les informations nécessaires.
Le terme réparer était pour elle, le plus adapté. Car les objets, les gens, les plantes, qu'importe, ne pouvaient n'avoir que deux états ; entier ou brisé. Si quelqu'un était brisé, elle ne pouvait concevoir d'être pansé, soigné, sauvé, il pouvait simplement essayer de se réparer. Bien évidement, elle ne croyait pas à la réparation.


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MessageSujet: Re: Une teinte dépeinte. [PV : Oulanov Unxia-N. « UNO »] Une teinte dépeinte. [PV : Oulanov Unxia-N. « UNO »] EmptySam 30 Mai - 16:26

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MessageSujet: Re: Une teinte dépeinte. [PV : Oulanov Unxia-N. « UNO »] Une teinte dépeinte. [PV : Oulanov Unxia-N. « UNO »] EmptyMer 3 Juin - 16:34



UNE TEINTE DÉPEINTE.
feat. Elyo x Uno

Elle se sent enfin sur une même longueur d'onde. Sensation bien étrange qu'elle possède là. Elle ne le connaît pas, trouve qu'il a l'art de poser les questions adéquates, mais dangereuses pour notre chanteuse. Voit en lui une ressemblance menaçante et risquée hors qu'elle trouve plutôt apaisante. Étonnant constat pour seulement quelques paroles échangées. Il se déplace, elle le regarde, ne le quitte pas des yeux. Intrigante admiration. Suit ses mouvements, s'interroge sur ce surprenant personnage à l'esprit d'une certaine complexité dissimulée. Elle en profite, n'en croise que quelque uns. N'a pas le loisir d'en contempler plus d'un.

Elle l'écoute, sans pour autant être attentive, toujours perdue dans sa dernière question. Attends une réponse, attends désespérément sa réponse. Elle n'en a pas l'habitude. Être à la recherche d'une histoire pour un but personnel, se sent légèrement dépassée avec cette envie d'y être plongée profondément. Il s'assoit sur un banc à quelques pas de là, elle reste où elle est, même lorsqu'il l'invite à prendre place à ses côtés. Ce n'est pas une hésitation. Elle sait qu'elle ira, qu'elle le rejoindra et qu'ils continueront ce curieux échange. Elle en a envie. C'est ce qui l'intrigue, la clouant délibérément sur place. Étudie la situation, s'étonne d'être encore là, d'avoir ce fort intérêt pour l'être humain face à elle.

« - Incapable de comprendre pourquoi elle trouble. Incapable de comprendre pourquoi elle fait autant ressentir ? »

Elle jette un dernier regard à la toile, sans le moindre regret. Ses membres se remettent naturellement en marche, se dirige vers ces pupilles envoûtantes. C'est presque trop instinctive pour elle. Sa mère la tuerait, à la voir si curieuse d'en apprendre davantage sur un parfait inconnu. Son agence se questionnerait sur ce qui, pour eux, ne ressemblerait qu'à une futile perte de temps. Elle balaye ces pensées aussi rapidement qu'un coup de balais envers la poussière. Elle a l'impressionnante intuition d'entamer la recherche la plus étourdissante qu'il lui sera permis de côtoyer. La plus déroutante conversation. Son cœur pourrait presque battre trop vite pour tant d'excitation. Bien évidement, ce ne sera pas le cas, l'indifférence est parfois plus forte qu'une quelconque impulsion.

Elle s’assoit, de cette manière si élégante et snobe que son éducation a ancré en elle. Elle reste droite, d'une certaine façon, ces manières de princesse inapprochable lui donne un certain charme. Elle s’adosse à ce banc, regarde la petite foule d'un air distrait. Par deux fois elle ne lui répond que par un hochement de tête. Ne voit pas l'utilité d'en dire d'avantage. N'a pas l'envie de mettre plus de mot sur ce qu'elle pensait de ce tableau. Elle y a déjà apporté trop d'attention, ça ne lui plait guère. Alors elle se contente d'un oui muet à sa remarque. Ainsi qu'à sa question.

Son nom criait le russe. Il n'y avait peu de doute possible. Ainsi, ce n'était pas la peine d'en dire plus. Elle continua de se murer dans ce silence, à la fois lourd et agréable. Elle n'était pas ravie, n'avait toujours pas ses informations. Cette curiosité pressante lui apportait une impatience qui la ne la soulageait guère. Ses doigts jouaient nerveusement entre eux.

Pendant que dans un recoin de sa boite crânienne elle pensa néanmoins qu'il n'était pas tant recherché. Qu'il avait simplement été le fruit du hasard. Bien sûr elle garda cette remarque pour elle. Mais celle-ci laissait un goût amère. Pour elle, indirectement, il venait de complimenter sa mère. « Panser j’ai dis ? Quelle erreur. Ca ne se répare pas, pas plus que panser. Ça se laisse regarder. » Discrètement, le coin de sa lèvre s'étira. D'une manière si subtile qu'il n'en n'était que peu visible. Être spectateur. Voilà là, une belle image. La douleur était quelque chose de concret, qui nous laissait couler, mais qui parfois nous rendait plus vivant que jamais. Elle était soulagée, d'une certaine façon, qu'il voit également les choses comme elle les voyait. La réparation. Un contexte bien hypocrite.  

« - Vous n’avez pas vécu quelque chose qui vous suit dans votre vie ? Ou par quelqu’un qui rythme celle-ci ? »

Une expérience similaire. Une vie contrôlée. Est-ce le cas ? Oui, bien évidement, mais de son point de vue, elle ne le sait pas. Lui dirait-elle ? Elle n'en possède pas l'envie. Le comprendrait-il du moins ? Elle a le sentiment que oui. Alors elle préfère se taire. Elle a pourtant saisit qu'il n'est pas bon de trop en révéler. Qu'il faut savoir en tirer davantage qu'il ne faut en dévoiler. Apparemment, et pour son plus grand plaisir, il l'a compris également. Nul doute que ses yeux pétilleraient si cela aurait été dans sa nature, mais pour cette jeune fille en manque totale de considération, son attention était la meilleure des récompenses.

« - C'est votre cas ? »

Elle ne répond pas, prête a rester aussi évasive qu'il a décidé de l'être. Elle veut savoir. Elle a conscience, d'une certaine manière, qu'il a l'avantage de sa curiosité, mais elle peut toujours penser qu'il s'agira aussi de son cas et qu'ils se chercheront mutuellement sans forcément s'atteindre, mais que par petites notes ils se trouveront, se rencontreront de nouveau au travers un procédé plus secret, plus captivant. Elle aurait pu en avoir la chair de poule. Elle se détend, petit à petit, pose un regard en biais à la recherche de ses pierres vertes. D'une même teinte voilée que les siennes. Elle est subjuguée.

« - Ainsi, vous vous considérez comme spectateur. Est-ce désagréable Elyo ? »

Elle aime son prénom. Il se détache par sa simplicité, de cet être emmêlé. Contourne avec brio cette délicate confusion. S'efforce de ne pas l'ajouter à chacune de ses phrases, même peu nombreuses, en abuser lui ferait perdre son charme.
Elle tourne plus franchement la tête, et le contemple. Encore. Il suscite en elle une multitude d'énigmes et il semble l'alimenter à la perfection. La chanteuse se considère comme tel, elle ne gère pas sa vie, elle se laisse guidée et elle n'en ai que plus ravie. Loin d'être déplaisante, elle nourrit cette position. Se livre corps et âme à cette existence rythmée par un tierce. Ce n'est pas une situation dont elle se plaint, quand bien même il s'agit d'une condition qu'on lui a imposé, cela reste avant tout une orientation qu'elle a réclamé.


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MessageSujet: Re: Une teinte dépeinte. [PV : Oulanov Unxia-N. « UNO »] Une teinte dépeinte. [PV : Oulanov Unxia-N. « UNO »] EmptyLun 15 Juin - 17:04

Une teinte dépeinte
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MessageSujet: Re: Une teinte dépeinte. [PV : Oulanov Unxia-N. « UNO »] Une teinte dépeinte. [PV : Oulanov Unxia-N. « UNO »] EmptyJeu 25 Juin - 12:18



UNE TEINTE DÉPEINTE.
feat. Elyo x Uno

Le chemin se referme, sans qu'aucunes réponses ne scintillent. La jeune russe ne comprend plus, plus pourquoi, comment, qu'est-ce qu'il lui arrive. Pourtant, là, au fond de son ventre, des milliers de papillons s'animent, parce qu'elle est fascinée. Émerveillée devant ce garçon dont elle n'a toujours aucunes informations. Si ce n'est son prénom. Et cela la perturbe, plus que ça ne le devrait. Elle ne recherche alors plus qu'une chose. Trouver, trouver ce qu'elle cherche de lui. Le trouver lui, et peut-être aussi le contact de ses yeux. Car ces pupilles vertes l'ensorcellent, tant elles sont similaires aux siennes.

« - Pas plus que le vôtre ? »


Elle ne saurait le dire, car l'idole ne voit pas les choses de cette manière-ci, car la chanteuse ignore même que le fait qu'on contrôle sa vie soit anormal, triste. Pour elle tout est normal, tout ça, c'est ce qu'on lui a appris et c'est ce qu'elle apprécie, ainsi, elle ne répond pas, parce qu'elle sait que c'est inutile. Qu'il n'y a pas besoin d'en dire plus, comme il n'en dira rien de plus. Ils se sont compris, sans forcément le réaliser réellement. Mais ils sont là, tous les deux, et seuls eux ont le pouvoir sur cet échange fragile au goût acide.

Il semble prendre son temps, se perdre inlassablement et la blonde ne s'impatiente pas, pour la première fois, elle se sent capable d'attendre durant mille ans qu'il apporte à ses questions une réponse des plus évasives. Puisqu'au final, Uno ne cherche plus qu'une lente course, dont elle n'est plus sûre de réclamer la victoire.
Parce cela est insignifiant. Elle sait que c'est cette enquête qui la motive, non plus les réponses. Elle est d'humeur à résoudre cette énigme, pendant plus de cent ans. Puisqu'en ce moment, la blonde se pense incapable de passer à côté d'une telle beauté.

« - Désagréable ? Je sais qu’elle est la, j’en ai conscience. Alors je dirai que cela dépends des nuances qu’on y apporte. Et vous, Uno ? »


Désagréable, agréable, qu'importe pour la jeune femme, contrairement à ce qu'il expose, Uno ne ressent pas la moindre nuance. Envolée cette enfant agitée qui trouvait le ciel beau et les nuages facheux, qui pensait qu'être enfermée entre l'agence et sa mère n'était pas appréciable, contrairement à ces longues soirées en compagnie de son ami.
Oui disparu les sensations, la russe ne trouve en aucun cas sa position désagréable. Puisque pour elle, tout ceci n'existe pas. Il n'y a qu'une seule nuance, ni douce, ni fade.

« - Il n'y a rien de désagréable, il n'existe qu'une teinte. Mélodique ou âcre, il est inutile de chercher à les différencier. »

Chercher la différence était une telle perte de temps, parfois, la jeune russe ne comprenait pas ses confrères et consœurs, c'est comme essayer d'atteindre un but. Il n'y a aucune utilité, si jamais cela ne fonctionne pas une première fois, alors cela veut dire qu'il vaut mieux abandonner, que l'éclat n'est pas assez éclatant. Et dieu sait à quel point les étoiles sont importantes.

Le silence reprend sa place, chacun se questionne, se cherchant dans les pupilles de l'autre. Puisqu'elle le sentait comme ça, proche et terriblement loin à la fois. Identique et pourtant si divergent l'un de l'autre. Contraste étonnant, déroutant, laissant un goût exquis sur la langue. Des caresses symphoniques sur les lèvres. Et une partition incomplète euphorique.

C'est ça, voilà ce qu'elle cherche. Boucher les trous, au travers un procédé bien secret, bien complexe. Attraper, sans jamais en dévoiler. Protéger, tout en récitant mystérieusement un poème les concernant. C'est magique, mystique, incompréhensible, mais terriblement sensible.

« - Au vue de l’heure, je pense que la galerie ne va pas tarder à fermer, on devrait bouger. »

Elle quitte son cocon, son panel pour diriger ses billes de glace vers la pendule en fond. Dont elle n'avait pas remarqué la présence, elle le sent se lever, marcher lentement, l'attendre sans réellement le lui proposer. S'attend à ce qu'elle le suive, qu'ils continuent cette conversation si énigmatique. Jusqu'à ce qu'il l'invite à venir, à suivre ses pas. Machinalement, la blonde se lève, suivant le brun. C'est comme ça qu'elle préfère les choses, qu'on lui indique ce qu'elle a à faire.

Mais il lui laisse choisir et Uno panique.

Parce qu'elle ne choisit pas, jamais. Alors elle relève la tête, incapable de perdre la face, regarde autour d'elle, les tableaux qui les entourent, qui les enferment, les rendant prisonniers de ce labyrinthe machiavéliquement ficelé. Qu'ils quitteront sans regret, rien que pour avoir trouvé le contraire et le correspondant de leurs âmes profondément tourmentées.

Dehors, le soleil décline à peine, et l'idole ne sait toujours pas où aller, alors elle ferme les yeux, inspire l'air frais, puis les ré-ouvre et guette les réactions de son partenaire du jour. Qui est-il, qui est-elle, qui sont-ils ? Elle se surprend à se perdre dans des questions dont elle ignorait l'existence. Regarde face à elle, la ville colorée se teinter d'un orange poudré.

« - Quelque chose à conseiller ? Je n'ai que très peu côtoyer cette ville, je ne saurais me repérer. »

Une excuse réelle, vraie, loin d'être mensongère. La maison ou l'agence, la Russie ou l'avion qu'elle déteste tant. Tokyo est comme ce garçon, l'équivalence d'une énigme qu'elle n'a pas encore arpenté.
De moins, de son plein gré.





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